La compagnie de Cahors ne dépendait plus de la Garde Nationale depuis la parution de la loi du 29 décembre 1875. Loi qui, dans sa théorie, avait totalement transformée le statut général des Sapeurs Pompiers de notre pays. Qu'ils soient Pompiers communaux soldés des grandes villes ou volontaires appartenant à la Garde Nationale; tous avaient été logés à la même enseigne (hormis Paris), le Ministère de l’intérieur. Les Sapeurs Pompiers de Cahors devenaient alors des Pompiers civils et libérés des autorités militaires.
Cette loi qui obligeait la municipalité de Cahors à devoir prendre en charge la réorganisation de la compagnie dès 1876 avait surtout permis de subvenir aux besoins des Sapeurs Pompiers de leur ville, à partir d'une "obligation quinquennale" suffisamment supportable... Malheureusement dans ces moments, le décès du capitaine Bouyssou avait obligé le Maire de choisir un nouveau commandant de compagnie. Le Capitaine Théodore Ausset.
Son engagement visé en qualité d'ancien officier militaire ne pouvait permettre d'échapper à la loi. C'était une obligation...
Le capitaine Ausset n’avait pas eu à réorganiser la compagnie à sa guise; ni même de familiariser les hommes aux techniques contre les incendies qu’ils connaissaient déjà fort bien.
Leurs conduites à travers les incendies de Cahors aura permis à chacun de nous d'en apprécier les preuves. Bien des ''sacrés personnages’' comme Couture, Jouclas, Alaux, Bories, Cubaynes, Miquel, Maury, Bessières, les Calvet et bien d’autres l’auront ainsi prouvé.
Mais les Cadurciens ne pouvaient être libérés de tout. A la fin du XIXème siècle, alors que tout devait briller comme cela s’étincelait déjà chez leurs collègues des département voisins, l’état du matériel datant de la Garde Nationale devenu rudimentaire et défectueux depuis l’ère des temps n'avait pu permettre à la compagnie de saluer casques bas tous les efforts déployés par leur municipalité. A la suite de plusieurs incendies, bien des articles avaient pourtant alerté les élus qui restaient silencieux.
Comment les Sapeurs Pompiers de Cahors n’eurent jamais à se plaindre du manque de moyen sachant que cela pouvait les rendre encore plus forts, encore plus efficaces. Le capitaine Ausset très respecté de tous avait surement préféré mettre ses hommes en garde à ce sujet. Comment ont t’ils pu résister sous les critiques; tant sur les rumeurs que sur les dysfonctionnements matériels. Comment ont-ils pu résister encore à ce beau spectacle qui s’était offert à leurs yeux le 17 juin 1894; à ce fameux jour du concours de manœuvres des Pompes à incendie où une bonne partie des départements de la région et des plus loin étaient venus concourir chez eux, à Cahors, tous vêtus dans de belles tenues et accompagnés d'un matériel irréprochable.
Au XXème siècle heureusement, bien des efforts avaient été déployés.
Cette loi qui obligeait la municipalité de Cahors à devoir prendre en charge la réorganisation de la compagnie dès 1876 avait surtout permis de subvenir aux besoins des Sapeurs Pompiers de leur ville, à partir d'une "obligation quinquennale" suffisamment supportable... Malheureusement dans ces moments, le décès du capitaine Bouyssou avait obligé le Maire de choisir un nouveau commandant de compagnie. Le Capitaine Théodore Ausset.
Son engagement visé en qualité d'ancien officier militaire ne pouvait permettre d'échapper à la loi. C'était une obligation...
Le capitaine Ausset n’avait pas eu à réorganiser la compagnie à sa guise; ni même de familiariser les hommes aux techniques contre les incendies qu’ils connaissaient déjà fort bien.
Leurs conduites à travers les incendies de Cahors aura permis à chacun de nous d'en apprécier les preuves. Bien des ''sacrés personnages’' comme Couture, Jouclas, Alaux, Bories, Cubaynes, Miquel, Maury, Bessières, les Calvet et bien d’autres l’auront ainsi prouvé.
Mais les Cadurciens ne pouvaient être libérés de tout. A la fin du XIXème siècle, alors que tout devait briller comme cela s’étincelait déjà chez leurs collègues des département voisins, l’état du matériel datant de la Garde Nationale devenu rudimentaire et défectueux depuis l’ère des temps n'avait pu permettre à la compagnie de saluer casques bas tous les efforts déployés par leur municipalité. A la suite de plusieurs incendies, bien des articles avaient pourtant alerté les élus qui restaient silencieux.
Comment les Sapeurs Pompiers de Cahors n’eurent jamais à se plaindre du manque de moyen sachant que cela pouvait les rendre encore plus forts, encore plus efficaces. Le capitaine Ausset très respecté de tous avait surement préféré mettre ses hommes en garde à ce sujet. Comment ont t’ils pu résister sous les critiques; tant sur les rumeurs que sur les dysfonctionnements matériels. Comment ont-ils pu résister encore à ce beau spectacle qui s’était offert à leurs yeux le 17 juin 1894; à ce fameux jour du concours de manœuvres des Pompes à incendie où une bonne partie des départements de la région et des plus loin étaient venus concourir chez eux, à Cahors, tous vêtus dans de belles tenues et accompagnés d'un matériel irréprochable.
Au XXème siècle heureusement, bien des efforts avaient été déployés.
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LA MUNICIPALITÉ HABILLE LES POMPIERS

Il aura fallu un geste en leur faveur; celui tant attendu de leur municipalité. Dès 1900, celle ci les accompagne enfin à bénéficier de leurs droits.
A partir de cette date, les Pompiers porteront une nouvelle tenue réglementaire, digne de celle de tous les Sapeurs Pompiers de France et lutteront en vain contre les incendies avec du nouveau matériel. Mais ce dont ignorait encore la municipalité de Cahors en ce temps là, c'est que les hommes de la compagnie allaient pouvoir se surpasser.
"Le journal du Lot" du 7 juin 1900
"M. le Maire donne lecture d'une lettre ministérielle relative au recrutement des officiers de Sapeurs Pompiers, qui doivent être choisis parmi les soldats ayant contacté un engagement de cinq ans.
En outre, la ville doit s'engager à voter chaque année la somme nécessaire à l'équipement des Pompiers, à l'achat des Pompes, etc.
Approuvé. "
BEAUX COMME LES POMPIERS DE PARIS |

Ils adopteront le casque porté par l'ensemble des Sapeurs Pompiers de France. Celui mis au point par le régiment des Sapeurs Pompiers de Paris, et dont le premier modèle fut mis au point à partir de 1885. Ce deuxième modèle datant de 1895 aura équipé l'ensemble des premières compagnies du département.
A Cahors, ce casque aura connu une très longue carrière. On l'aperçois encore sur certaines têtes en 1959.
Toujours est t'il que dans nos campagnes, le bel ancêtre de 1855 était toujours d'actualité; faute de ne pouvoir financièrement équiper encore tout l'ensemble de la compagnie.
Le 1855 avec son haut cimier faisait suffisamment "l'affaire" des nouvelles recrues en attendant celui tant rêvé.
IMPORTANT INCENDIE RUE DU LYCÉE

On connaissait les risques dans certains quartiers. Ceux du faubourg Saint Georges; de la rue Nationale, Labarre et ceux encore du quartier Cabessut, mais peu encore ceux s'étant déclarés dans la rue du Lycée. 1901 n'aura pas été une année joyeuse pour les habitants de cette rue qui auront vécu trois incendies dont deux assez concéquants.
Dès le mois de janvier et en pleine nuit, un incendie particulièrement violent s'était déclaré au numéro 38 de la rue, s'attaquant à un atelier d'ébénisterie qui avait pris de graves proportions lorsque les flammes avaient réussi à pénétrer à l'intérieur de l'habitation, et en dévorant les deux écuries sur son passage. Si les chevaux avaient pu être évacués à temps, tout le reste avait été complètement détruit.
Evidemment, il aura fallu l'intervention des Pompiers de la ville qui furent secondés par les équipes de la gare et du magasin des tabacs venues les aider en toute hâte avec leurs Pompes à incendie.
Quelle belle solidarité.
Le sergent-major Cubaynes, le caporal Bercegol et le sapeur Miquel s'étaient particulièrement distingués en préservant les immeubles voisins.
UNE MAISON DÉTRUITE RUE DU PORTAI ALBAN

"Le journal du Lot" du 21 février 1901
TERRIBLE INCENDIE
"Hier soir, vers onze heures, alors que les bals battaient leur plein, que la foule de danseurs, spectateurs, promeneurs terminaient dans la gaieté cette dernière soirée de carnaval, les cris "au feu !" et la lugubre sonnerie du tocsin se firent entendre.
Le feu venait de se déclarer dans l'atelier de menuiserie de M. Fourès, rue du portail-Alban.
La foule s'y transporta immédiatement, et quelques citoyens courageux, organisèrent les premiers secours en attendant l'arrivée des Pompiers et des soldats. Quand ceux ci arrivèrent sur les lieux du sinistre, le feu avait déjà fait son oeuvre; en un instant la maison n'était qu'une immense et effrayante fournaise.
Les flammes s'élevaient à une hauteur considérable et d'innombrables flammèches retombaient au loin sur les maisons, sur la place, dans les rues où une foule énorme étai massée.
L'eau, par moment, manquait et de plus en plus le feu gagnait, menaçant les maisons voisines, danger que l'on put conjuguer, après deux heures de dur travail et au cours duquel les dévouements furent nombreux.
La maison Fourès était totalement la proie des flammes: rien n'a été sauvé.
Ce fut M. Mazières, adjoint au maire, qui, rentrant chez lui, aperçut les flammes et donna l'alarme: déjà l'escalier flambait; les locataires eurent juste le temps de se sauver.
Signalons en outre la conduite de deux braves citoyens, qui se trouvant place des petites boucheries, lorsque sonna le tocsin, s'élancèrent résolument dans la maison d'où s'échappaient d'immenses gerbes de feu, vieille disait on n'avait pu se sauver et était restée dans une chambre du deuxième étage. Après avoir parcouru toute la maison, ces courageux sauveteurs ne trouvèrent rien; mais quand ils voulurent repartir, les flammes les environnaient.
Aveuglés et suffoqués par la fumée, pendant que l'un s’élançait vers la porte, l'autre passait par la fenêtre sur le balcon situé au premier étage, et s’élançait dans la rue.
Un cri de frayeur et d'angoisse s'échappa de toutes les poitrines: le malheureux s'abattit sur le pavé; relevé aussitôt il fut conduit dans une pharmacie où il reçut les premiers soins, à cette heure, nous sommes heureux d'apprendre que le courageux citoyen, qui a failli être victime de son dévouement, n'est guère blessé, et que son état est des plus satisfaisants."
LA POMPE TANT ATTENDUEAfin de remédier au problème lié à l'équipement des Sapeurs Pompiers de la ville, M. Costes, Maire de Cahors avait proposé en juin 1901 à l'ensemble du Conseil municipal l'achat d'une Pompe à incendie entièrement équipée de ses agrès. Au prix de * 1.900 fr (4.503 €), la proposition fut entièrement approuvée par l'ensemble du conseil. De quoi rendre les hommes heureux. * En 1900 - La valeur de 1 franc très ancien était de 2,37 € |
SAINTE BARBE 1901
"Le journal du Lot" du 12 décembre 1901
Hier, nos Pompiers ont fêté leur patronne, Ste Barbe, ils se sont réunis dans un banquet fraternel, à l'hôtel Combelle où un repas excellent leur a été servi.
La plus franche gaieté n'a cessé de régner durant tout le repas et toute la journée.
Nos Pompiers ont arrosé comme il convenait leur patronne."
Hier, nos Pompiers ont fêté leur patronne, Ste Barbe, ils se sont réunis dans un banquet fraternel, à l'hôtel Combelle où un repas excellent leur a été servi.
La plus franche gaieté n'a cessé de régner durant tout le repas et toute la journée.
Nos Pompiers ont arrosé comme il convenait leur patronne."
QUATRE IMMEUBLES EN DEUX JOURS"Le journal du Lot" du 15 juillet 1902 " Lundi soir, à 4 heures, alors que la population assistait aux divertissements qui étaient donnés en divers points de la ville, un incendie a éclaté dans la rue les Boulevards et Bouscarat. Malgré de prompts secours, trois immeubles appartenant à MM. Capelle, Pezet et Troussel ont été en partie la proie des flammes. Les Pompiers et plusieurs compagnies du 7ème, après plusieurs heures de travail, sont parvenus à éteindre le feu qui menaçait de se communiquer aux maisons voisines. Les dégâts sont importants et en partie couverts par des assurances. Ce soir mercredi, vers 3 heures, un incendie a détruit l'immeuble Clary, situé à l'angle du quai de Regourd et de la rue du Port Bullier. Dès que l'alarme fut donnée, les Pompiers et un détachement du 7ème de ligne se sont rendus sur les lieux du sinistre, mais quand ils arrivèrent, la maison qui était de construction ancienne était déjà la proie des flammes. Malgré les secours, tout a été brûlé. Les dégâts sont assez importants; ils sont couverts par une assurance. |
Une loi datant du 16 février 1900 a permis à tous Sapeurs Pompiers de recevoir une médaille suivi d'un diplôme d'honneur pour trente années de service rendu.
Dans les mois de juillet et novembre 1902, deux Sapeurs Pompiers de Cahors ont reçu cette médaille d'honneur en argent de la part du Ministre de l'intérieur.
Ils furent les premiers Pompiers de la ville à avoir reçu cette nouvelle récompense.
Dans les mois de juillet et novembre 1902, deux Sapeurs Pompiers de Cahors ont reçu cette médaille d'honneur en argent de la part du Ministre de l'intérieur.
Ils furent les premiers Pompiers de la ville à avoir reçu cette nouvelle récompense.
PLUSIEURS HABITATIONS TOUCHÉES
"Le journal du Lot" du 30 juin 1903
Titre:TERRIBLE INCENDIE
"Dimanche matin, vers quatre heures, un violent incendie s'est déclaré dans un pâté de maisons, situé place aux Herbes, entre la rue Capotte et la place du Chapitre. Malgré les secours, le feu s'est propagé avec une rapidité et une intensité telles, que les dégâts sont très importants. Les maisons de M. Faure, cordonniers, et Cabridens, sont entièrement détruites. L'habitation de M. Moles, imprimeur, a beaucoup souffert. Une partie de la maison de Mlle Lavergne a eu le toiture brûlée. La devanture de M. Bessodès a été fortement endommagée par les flammes. Les pertes sont couvertes par une assurance. Les causes de ce sinistre sont inconnues."
De la bonne à la triste nouvelle
La bonne, aura permis d'apprendre l'arrivée d'un nouvel officier au mois d'octobre 1903. M. Paul Milhet, ex-sous officier d'infanterie; teinturier à Cahors, nommé sous lieutenant des Sapeurs Pompiers. Cette nouvelle affectation avait tenue à remplacer le sous lieutenant Hippolyte Andrieu dont on apprenait le décès. L'histoire était si heureuse de l'avoir cité plus haut.
A cet homme sans bruit qui ne faisait point parler de lui.
A cet homme sans bruit qui ne faisait point parler de lui.
renvoyé à la commission des finances
"Le journal du Lot" du 24 novembre 1903
Au Conseil municipal, une demande de crédit de 400 fr pour l'habillement du nouveau sous lieutenant des Sapeurs pompiers est renvoyé à la commission des finances.
Au Conseil municipal, une demande de crédit de 400 fr pour l'habillement du nouveau sous lieutenant des Sapeurs pompiers est renvoyé à la commission des finances.
Jean Cubaynes
Octobre 1889: Il fut cité avec ses camardes pour s'être particulièrement distingué en combattant les flammes sur un important feu d'épicerie, rue Nationale.
Décembre 1889: Sa belle conduite dans un grand nombre d'incendies lui a valu la médaille d'argent pour "Acte de courage et de dévouement".
Août 1897: Son action fut de nouveau remarquée en combattant un feu d'immeuble, rue des capucins.
Janvier 1901: Son nom figurait encore sur un violent incendie, rue du Lycée.
SAINTE BARBE 1903
"Le journal du Lot" du 5 décembre 1903
"Hier, nos excellents Pompiers ont dignement fêté la Sainte Barbe.
Réunis à l’hôtel des Combelles autour d'une table bien servie, ils ont banqueté joyeusement.
M. le capitaine Ausset a présenté à la compagnie le nouveau sous lieutenant, M. Paul Milhet, qui a été accueilli par de vifs bravos.
Puis la séance s'est terminée gaiement par des chants, monologues et chansonnettes, clôturant ainsi cette belle fête fraternelle "
"Hier, nos excellents Pompiers ont dignement fêté la Sainte Barbe.
Réunis à l’hôtel des Combelles autour d'une table bien servie, ils ont banqueté joyeusement.
M. le capitaine Ausset a présenté à la compagnie le nouveau sous lieutenant, M. Paul Milhet, qui a été accueilli par de vifs bravos.
Puis la séance s'est terminée gaiement par des chants, monologues et chansonnettes, clôturant ainsi cette belle fête fraternelle "
- AGEN - |
CONCOURS DE MANŒUVRES DE POMPES A INCENDIE
Cette année là, il se parlait d'un concours de manoeuvres de Pompes à incendie, non loin d'ici, juste à côté de chez nous à Agen dans le Lot et Garonne. En 1894, cette ville avait concouru à Cahors; un concours dont les Pompiers Cadurciens se souvenaient encore ...
A l'époque, dans un concours de manoeuvres, tout devait être soigneusement préparé, parfaitement rodé et prêt pour être du mieux noté, car tout dépendait en général sur la présentation des effectifs; de leurs tenues vestimentaires; l'état du matériel, et sur les différents thèmes de manoeuvres d'extinction et de sauvetage; en partant des ordres donnés jusqu'à la discipline des hommes. Tout ceci, sous l’œil très attentif d'un jury composé par des officiers Sapeurs Pompiers...qui ne plaisantaient pas !
Et dire que tout ce qui manquait le plus à Cahors était purement matériel. Quel dommage d'avoir appris dans l'histoire de ces hommes que seul leur matériel faisait défaut.
C'est pourquoi la compagnie n'avait pu participer encore au concours qui s'était tenu une fois de plus à Agen en 1899.
Puisque tout semblait aller mieux
D'un bon point de vu, l'achat des nouvelles tenues et celui de la nouvelle Pompe à incendie avait permis à la compagnie de se sentir en vain prête à concourir. A la nouvelle du concours d'Agen, le sous lieutenant Paul Milhet avait lancé l'idée de créer une équipe qui allait concourir sous sa conduite. Si l'idée était très bonne, le parcours allait être difficile.
En effet, alors que 15 compagnies avaient concouru à Cahors en 1894, 34 compagnies bien plus habituées à concourir s'étaient déjà inscrites pour Agen.
En effet, alors que 15 compagnies avaient concouru à Cahors en 1894, 34 compagnies bien plus habituées à concourir s'étaient déjà inscrites pour Agen.
Au conseil municipal du 26 mai 1905
"Le journal du Lot" du 28 mai 1905
"Une subvention de 450 fr. est voté en faveur de la compagnie des Sapeurs Pompiers de Cahors pour prendre part au concours de pompes d'Agen."
"Une subvention de 450 fr. est voté en faveur de la compagnie des Sapeurs Pompiers de Cahors pour prendre part au concours de pompes d'Agen."
Prêts pour le départ
"Le journal du Lot" du 25 juin 1905
"La compagnie des Sapeurs Pompiers de Cahors partira samedi soir pour se rendre à Agen où aura lieu un concours entre les diverses compagnie de la région. 35 compagnies participeront à ce concours."
"La compagnie des Sapeurs Pompiers de Cahors partira samedi soir pour se rendre à Agen où aura lieu un concours entre les diverses compagnie de la région. 35 compagnies participeront à ce concours."
RETOUR TRIOMPHANT !!
"Le journal du Lot" du 28 juin 1905
Titre: LE CONCOURS D'AGEN
"Lundi soir, à 10 h, 1/2, par le train de Libos, les Sapeurs Pompiers de la compagnie de Cahors, de retour du concours d'Agen, sont rentrés dans notre ville.
Une foule immense était allée à leur rencontre à la gare où se trouvait également notre excellente société chorale, l'Orphéon, qui avait tenu à prêté son concours pour la réception des vaillants Sapeurs.
A 11 heures, à leur arrivée devant l’hôtel de ville pavoisé et illuminé, une foule énorme se presse sur les boulevards et fait une ovation chaleureuse aux heureux lauréats.
Car ces vaillants Sapeurs ont remporté en 1er division les premiers prix:
- 1er prix, médaille d'argent pour le matériel.
- 1er prix médaille d'argent pour la tenue.
- 1er prix, médaille de vermeil pour la manœuvre.
- 1er prix de commandement à M. Milhet, lieutenant.
L'Orphéon fait entendre aux applaudissements de tous, la Marseillaise, puis la compagnie des Pompiers se range sur le trottoir, face à l'hôtel de ville.
M. Mazières, au nom de la municipalité, prononce une excellente allocution dans laquelle il félicite vivement les Pompiers du succès qu'ils ont remporté à Agen; il fait leur éloge et les assure de toute la sollicitude de la municipalité.
On applaudit les bonnes paroles de M. Mazières que remercie très chaleureusement, au nom de la compagnie, M. Ausset, capitaine.
M. Ausset assure la municipalité du dévouement des Sapeurs, qui ont été très sensibles au témoignage de sympathie qui leur a été accordé par le Conseil municipal.
M. Ausset remercie enfin l'Orphéon d'avoir bien voulu prêter son concours et la population d'être venue si nombreuse pour saluer la compagnie.
On applaudit les excellentes paroles de M. Ausset, puis Sapeurs et orphéonistes se rendent dans la salle du Conseil, où ils sont reçus par les conseillers municipaux.
Après quelques mots de félicitations, des rafraîchissement sont offerts et la réception se termine vers minuit.
En terminant ce succinct compte rendu, nous tenons à adresser à nos Sapeurs Pompiers, à leur dévoué lieutenant et à leur si sympathique et estimé chef M. Ausset, nos plus sincères félicitations pour le succès remporté à Agen."
Ainsi, dans cette petite compagnie, voici comment des hommes auparavant "mal chaussés" avaient fort bien réussi à se surpasser.
"sacrés personnages ! ".
Titre: LE CONCOURS D'AGEN
"Lundi soir, à 10 h, 1/2, par le train de Libos, les Sapeurs Pompiers de la compagnie de Cahors, de retour du concours d'Agen, sont rentrés dans notre ville.
Une foule immense était allée à leur rencontre à la gare où se trouvait également notre excellente société chorale, l'Orphéon, qui avait tenu à prêté son concours pour la réception des vaillants Sapeurs.
A 11 heures, à leur arrivée devant l’hôtel de ville pavoisé et illuminé, une foule énorme se presse sur les boulevards et fait une ovation chaleureuse aux heureux lauréats.
Car ces vaillants Sapeurs ont remporté en 1er division les premiers prix:
- 1er prix, médaille d'argent pour le matériel.
- 1er prix médaille d'argent pour la tenue.
- 1er prix, médaille de vermeil pour la manœuvre.
- 1er prix de commandement à M. Milhet, lieutenant.
L'Orphéon fait entendre aux applaudissements de tous, la Marseillaise, puis la compagnie des Pompiers se range sur le trottoir, face à l'hôtel de ville.
M. Mazières, au nom de la municipalité, prononce une excellente allocution dans laquelle il félicite vivement les Pompiers du succès qu'ils ont remporté à Agen; il fait leur éloge et les assure de toute la sollicitude de la municipalité.
On applaudit les bonnes paroles de M. Mazières que remercie très chaleureusement, au nom de la compagnie, M. Ausset, capitaine.
M. Ausset assure la municipalité du dévouement des Sapeurs, qui ont été très sensibles au témoignage de sympathie qui leur a été accordé par le Conseil municipal.
M. Ausset remercie enfin l'Orphéon d'avoir bien voulu prêter son concours et la population d'être venue si nombreuse pour saluer la compagnie.
On applaudit les excellentes paroles de M. Ausset, puis Sapeurs et orphéonistes se rendent dans la salle du Conseil, où ils sont reçus par les conseillers municipaux.
Après quelques mots de félicitations, des rafraîchissement sont offerts et la réception se termine vers minuit.
En terminant ce succinct compte rendu, nous tenons à adresser à nos Sapeurs Pompiers, à leur dévoué lieutenant et à leur si sympathique et estimé chef M. Ausset, nos plus sincères félicitations pour le succès remporté à Agen."
Ainsi, dans cette petite compagnie, voici comment des hommes auparavant "mal chaussés" avaient fort bien réussi à se surpasser.
"sacrés personnages ! ".
IMPORTANT FEU DE TOITURE BOULEVARD GAMBETTA -Un Pompier blessé -
"Le journal du Lot" du 9 août 1905
"Samedi soir, vers 10 heures 3/4, le feu a éclaté dans le galetas de l'immeuble Léris, situé boulevard Gambetta.
L'alarme était à peine donnée que déjà les flammes jaillissaient de la toiture et que des grosses flammèches tombaient par paquets sur les maisons voisines.
Les secours arrivèrent rapidement; les Pompiers, dont le dévouement est toujours très grand, se mirent en devoir de combattre le feu qui prenait de minute en minute une plus grande extension.
Les soldats, en tenue d'exercice, descendirent de la caserne pour organiser le service d'ordre et assurer le fonctionnement des pompes.
Sur les lieux du sinistre, une foule énorme se pressait; les autorités civiles et militaires étaient présentes.
Le feu combattu avec vigueur par les pompiers ne tarda cependant pas à diminuer d'intensité et à cet effet la foule a remarqué le dévouement de ces excellents citoyens qui, n'écoutant pas le danger, faisaient des prodiges de valeur pour arriver à circonscrire le sinistre.
Tous méritent vivement d'être félicités, mais nous tenons spécialement à signaler la belle conduite du lieutenant Milhet, des sapeurs Emile Alaux, caporal; Cubaynes, sergent major; Alaux Laurent; Jouclas; Mispoulié, caporal; Marty, sergent; Bercegol, caporal; Luc Félix; Cros; Arnaudet; Clavières Pierre; ce dernier a été blessé assez sérieusement à une jambe.
Signalons en outre le sergent Duplantier, du 7ème de ligne.
Vers 2 heures du matin le feu paraissait totalement éteint."
DON A LA COMPAGNIE DES SAPEURS POMPIERS
"Le journal du Lot" du 13 octobre 1905
"Mme veuve Léris, propriétaire de la maison sise sur le Boulevard qui fut incendiée dans la nuit du 5 au 6 août denier, vient d'adresser à M. Ausset commandant la compagnie des Sapeurs Pompiers de Cahors, une somme de 100 francs pour la caisse de secours de la compagnie.
Mme veuve Léris a tenu, par ce don, à témoigner sa reconnaissance et ses remerciements aux braves Sapeurs Pompiers de notre ville pour le courage et le dévouement qu'ils montrèrent lors de l'incendie du 5 et 6 août.
Mme veuve Léris donne un excellent exemple de générosité dont elle ne serait trop être remerciée.
Ajoutons, en outre, que la société d'assurances l'Union, a fait également remettre par l'intermédiaire de son représentant à Cahors, M. Dissès, une somme de 50 francs.
Nos Sapeurs Pompiers ne peuvent qu'être heureux de ces témoignages de sympathie que du reste, ils méritent largement."
"Mme veuve Léris, propriétaire de la maison sise sur le Boulevard qui fut incendiée dans la nuit du 5 au 6 août denier, vient d'adresser à M. Ausset commandant la compagnie des Sapeurs Pompiers de Cahors, une somme de 100 francs pour la caisse de secours de la compagnie.
Mme veuve Léris a tenu, par ce don, à témoigner sa reconnaissance et ses remerciements aux braves Sapeurs Pompiers de notre ville pour le courage et le dévouement qu'ils montrèrent lors de l'incendie du 5 et 6 août.
Mme veuve Léris donne un excellent exemple de générosité dont elle ne serait trop être remerciée.
Ajoutons, en outre, que la société d'assurances l'Union, a fait également remettre par l'intermédiaire de son représentant à Cahors, M. Dissès, une somme de 50 francs.
Nos Sapeurs Pompiers ne peuvent qu'être heureux de ces témoignages de sympathie que du reste, ils méritent largement."
AU CONSEIL MUNICIPAL DU 17 DÉCEMBRE 1905
Lors de la séance du qui s'était tenu le 17 décembre 1905, M. Teyssonnières, au nom de la commission des finances proposait de voter la somme de 1.800 francs pour le remplacement des effets d'équipement et la transformation des effets d'habillements des Sapeurs Pompiers et en outre pour la réparation du local où est remisé le matériel d'incendie. Adopté !
Cela dit, l'article publié le 1 juin par Louis Bonnet, rédacteur du journal, et les bons résultats obtenus au concours de manoeuvres semblent avoir apporté leurs fruits.
Cela dit, l'article publié le 1 juin par Louis Bonnet, rédacteur du journal, et les bons résultats obtenus au concours de manoeuvres semblent avoir apporté leurs fruits.
- RODEZ - |
CONCOURS DE MANŒUVRES DE POMPES A INCENDIE
LA PALME POUR CAHORS

"Le journal du lot" du 3 août 1906
"Ainsi que nous l'avons annoncé, les sapeurs de la compagnie de de Cahors ont remporté au concours de Rodez un brillant succès.
La délégation des Pompiers qui a pris par à ce concours était composée de:
MM. Ausset, capitaine
Milhet, sous lieutenant
Cubaynes, sergent-major
Marty, sergent
Alaux, caporal
Mispoulié, caporal
Arnaudet, sapeur
Alaux, sapeur
Bès, sapeur
Cubaynes, sapeur
Cros, sapeur
Delbos, sapeur
Miquel, sapeur
Marmiesse, sapeur
Sor, clairon
1er division, 1er section
Manœuvre, prix d'honneur ascendant, palme de vermeil et 100 fr. de prime.
Matériel, 1er prix, plaquette de vermeil.
Tenue, 2ème prix, médaille d'argent.
Stratégie officier, M. Milhet, sous lieutenant, 2ème prix, objet d'art.
Stratégie sous officier, M. Marty, sergent, 1er prix, objet d'art.
Sonnerie, M. Sor, clairon, 3ème prix, médaille d'argent.
Ces résultats connus à Cahors ont provoqué une vive satisfaction parmi notre population; aussi mardi soir, une foule énorme s'est rendu à la gare pour recevoir les lauréats.
A la descente du train notre excellente fanfare l'Avenir Cadurcien a fait entendre la Marseillaise, l'Orphéon a chanté au milieu des acclamations de tous.
Puis musique et Orphéon en tête, les lauréats conduits par leur chef se sont dirigés vers l'hôtel de ville.
Durant tout le parcours, l'Avenir Cadurcien a fait entendre la marche des Allobroges et c'est au sons de cet entraînant pas redoublé que nos excellents Sapeurs sont arrivés devant l'hôtel de ville qui pour la circonstance avait été pavoisé et illuminé.
Quand le défilé fut terminé et que la compagnie sur le commandement de M. Milhet, lieutenant, fut alignée, M. le docteur Darquier, maire de Cahors, entouré de MM. Carlin et Cayrac, adjoints et Ausset capitaine de la compagnie, félicita les vaillants lauréats et prononça la belle allocution suivante:
" Messieurs et chers amis
Je salue en vous des vainqueurs, et je suis doublement heureux de vous féliciter parce que vainqueurs, et parce que la victoire que nous célébrons ce soir, vous l'avez remportée dans des combats dont le but est de sauver des vies humaine et non de les sacrifier. Vous êtes de nobles soldats, des soldats de la paix; et cependant mes chers amis, vous êtes toujours en guerre, toujours mobilisés, toujours prêts à donner sans compter votre inaltérable dévouement.
Dans un sinistre récent j'ai pu constater avec quel tranquille courage, avec quelle imposante grandeur d'âme vous avez tous exposé votre vie et spécialement celui d'entre vous qui, revêtu du costume approprié est descendu dans une cave en feu, que l'on savait contenir d'énormes quantité de matières explosives. J'ai senti, je vous le déclare, à ce moment le noble frisson, la sublime admiration pour l'homme qui avec un beau mépris, bravait le danger et faisait le sacrifice de son existence.
La ville de Cahors, par ma voix, vous remercie de votre constant dévouement: elle vous rend, à vous, à vos officiers, à vos sous officiers, un public hommage et manifeste, ce soir dans la même acclamation la joie de votre triomphe et la reconnaissance de votre éminents services. "
De vif applaudissement accueillirent les paroles du Maire de Cahors qui avait traduit si excellement les sentiments de toute la population.
Puis au milieu des bravos l'Avenir Cadurcien joua la Marseillaise et l'Orphéon se fit entendre dans le beau chœur de "Gaule et France".
Ensuite, les membres de la compagnie et des sociétés locales se rendirent dans la salle du conseil municipal où des rafraîchissements leurs furent offerts.
Là M. le maire vivement acclamé, porta un toast à la santé des membres de la compagnie des Sapeurs Pompiers, à ses chefs, à ses sous officiers, aux sociétés l'Avenir Cadurcien et à leur prospérité.
Après que les compliments furent échangés avec les lauréats, la réception se termina au milieu de la satisfaction générale.
A notre tour, nous adressons aux lauréats, à M. Ausset, leur capitaine, à M. Milhet, leur lieutenant et à leurs sous officiers, nos plus vives félicitations pour le beau succès qu'ils ont remporté à Rodez."
A suivre...