FEU DE MAISON RUE NATIONALE
"Le journal du Lot" du 7 mars 1891 "Jeudi soir, à 10 heure, un incendie a éclaté, rue Nationale, 33, chez les époux Delon. Les dégâts, qui ont pu encore être évalués, sont considérables. Delon le propriétaire de la maison était assuré, mais ses trois locataires, dont tout le mobilier a été la proie des flammes, ne l’était pas. Ma police d'assurance de M. Mendaille, le voisin le plus éprouvé, était périmée depuis deux mois environs. M. Bouzerand est assuré. Touts les autorités se trouvaient sur les lieux et tout le monde, civils et militaires a fait vaillamment son devoir. Cet incendie nous a fourni une fois de plus, l'occasion de constater la lenteur avec laquelle les secours sont organisés. Nous comptons sur notre Municipalité pour faire cesser cet état de choses en faisant faire au matériel d'incendie les réparations dont il a tant besoin. Une boite, destinée à recevoir les offrandes en faveur des victimes de cet incendie, qui sont plongées dans la plus profonde misère, vient d'être placée sur l'un des murs de la maison incendiée. Nous recommandons ces intéressantes victimes à la bienveillance de l'administration et de nos lecteurs." |
sainte barbe 1891
les bonnes idées du journal
"Le journal du Lot'' du 5 décembre 1891
Ah les bons Pompiers !
Les Pompiers ont fêté dignement hier, la Sainte Barbe, patronnesse de toutes les corporations qui sont en contact avec le feu.
Les Pompiers "S'en sont fourré jusque là", comme dit l'opérette, à l’hôtellerie Margoutelle. Aux toasts nombreux portés en l'honneur de la pompe, qu'il nous soit permis de joindre la nôtre.
Ce que nous voudrions, dans l'intérêt des habitants de Cahors, comme dans celui des braves Pompiers qu'aucun danger ne rebut, ce serait une organisation meilleure de la lutte contre les incendies.
Il est certain, dirons nous avec la plupart de nos concitoyens que malgré le courage indéniable, les dévouements individuels, l'organisation actuelle ne peut donner de bons résultats immédiats; les plus importants à rechercher; nous devons toutefois, dire que le plus grand obstacle à la prompte arrivée des secours sur le lieu du sinistre est l'éparpillement des Pompiers.
Le moyen d'obvier à cet inconvénient consisterait dans la location par la ville d'un immeuble situé dans un quartier central, l'ancien palais de justice par exemple. Cet immeuble serait affecté , comme le sont les casernes de gendarmerie, au logement des familles de Pompiers.
Quelques avantages: le loyer gratuit, l'eau, l'éclairage, etc., rendraient cette combinaison très populaire parmi les Pompiers.
De toute façon, au moins la nuit, au premier signal, les Pompiers seraient réunis et pourraient emmener les Pompes qui seraient remisées dans une dépendance de la maison.
Un réseau téléphonique ou télégraphique relierait les quartiers avec la caserne des Pompiers de façon à activer l'arrivée des secours.
Une lanterne rouge la nuit, et un drapeau le jour, indiquerait les poste.
La clé des Pompes serait déposée dans une boîte vitrée placée dans le couloir de la maison habitée par les Pompiers afin que, le jour, en cas d'urgence, les citoyens puissent emmener les Pompes en attendant l'arrivée des Pompiers occupés à leur travail.
Notre système comprend seulement 40 hommes logés; la compagnie étant d'un effectif de 50 hommes, il reste toute latitude pour que les sous officiers et officiers puissent se loger, soit tous près du poste, soit ailleurs, si leur position les y oblige.
Telle est, en substance, une organisation; dont l'initiative appartient à notre confrère du "Courrier du Tarn et Garonne", qui offrait de sérieuses garanties en cas de sinistre et qui récompenserait un peu plus dignement que jusqu'ici, des citoyens dont le dévouement et le courage sont au dessus de tout éloge."
Ah les bons Pompiers !
Les Pompiers ont fêté dignement hier, la Sainte Barbe, patronnesse de toutes les corporations qui sont en contact avec le feu.
Les Pompiers "S'en sont fourré jusque là", comme dit l'opérette, à l’hôtellerie Margoutelle. Aux toasts nombreux portés en l'honneur de la pompe, qu'il nous soit permis de joindre la nôtre.
Ce que nous voudrions, dans l'intérêt des habitants de Cahors, comme dans celui des braves Pompiers qu'aucun danger ne rebut, ce serait une organisation meilleure de la lutte contre les incendies.
Il est certain, dirons nous avec la plupart de nos concitoyens que malgré le courage indéniable, les dévouements individuels, l'organisation actuelle ne peut donner de bons résultats immédiats; les plus importants à rechercher; nous devons toutefois, dire que le plus grand obstacle à la prompte arrivée des secours sur le lieu du sinistre est l'éparpillement des Pompiers.
Le moyen d'obvier à cet inconvénient consisterait dans la location par la ville d'un immeuble situé dans un quartier central, l'ancien palais de justice par exemple. Cet immeuble serait affecté , comme le sont les casernes de gendarmerie, au logement des familles de Pompiers.
Quelques avantages: le loyer gratuit, l'eau, l'éclairage, etc., rendraient cette combinaison très populaire parmi les Pompiers.
De toute façon, au moins la nuit, au premier signal, les Pompiers seraient réunis et pourraient emmener les Pompes qui seraient remisées dans une dépendance de la maison.
Un réseau téléphonique ou télégraphique relierait les quartiers avec la caserne des Pompiers de façon à activer l'arrivée des secours.
Une lanterne rouge la nuit, et un drapeau le jour, indiquerait les poste.
La clé des Pompes serait déposée dans une boîte vitrée placée dans le couloir de la maison habitée par les Pompiers afin que, le jour, en cas d'urgence, les citoyens puissent emmener les Pompes en attendant l'arrivée des Pompiers occupés à leur travail.
Notre système comprend seulement 40 hommes logés; la compagnie étant d'un effectif de 50 hommes, il reste toute latitude pour que les sous officiers et officiers puissent se loger, soit tous près du poste, soit ailleurs, si leur position les y oblige.
Telle est, en substance, une organisation; dont l'initiative appartient à notre confrère du "Courrier du Tarn et Garonne", qui offrait de sérieuses garanties en cas de sinistre et qui récompenserait un peu plus dignement que jusqu'ici, des citoyens dont le dévouement et le courage sont au dessus de tout éloge."
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INCENDIES
Feu de maison rue Nationale
Feu de combles faubourg Cabessut
Feu de maison rue des remparts
Feu de plusieurs hangars avenue de la gare
SIGNALÉ SUR UN INCENDIE
"Le journal du Lot" du 12 avril 1891
"Samedi, vers 8 heures du soir, un violent incendie s'est déclaré dans le grenier du sieur Pierre Cassagne, boulanger et limonadier au faubourg Cabessut.
Le feu a pris naissance dans une certaine quantité de paille qu'on avait rentré dans la journée.
Les secours ont été rapidement organisé par les Pompiers et par les diverses autorités civiles et militaires.
A signaler, le sergent des pompiers, Alaux, qui a pénétré dans une chambre remplie de fumée, enveloppée par les flammes et n'a abandonné ce lieu que sur les ordres du capitaine.
Nos félicitations au brave sergent Alaux dont le courage et l’énergie, en ces occasions, ne lui font jamais défaut.
On ignore encore les causes de l'incendie.
Les pertes, couvertes par une assurance sont évaluées à 12.500 fr. environ."
VIOLENT INCENDIE AVENUE DE LA GARE
"Le journal du Lot" du 31 décembre 1892
"Un incendie s'est violemment déclaré hier matin, vers 8 heures, aux hangars attenants à la Brasserie Ferando, avenue de la gare.
Foin , paille, bois de chauffage et ustensiles divers tout à brûlé On a pu heureusement sauver les chevaux qui se trouvaient dans l'écurie.
Au premier signal d'alarme, les voisins sont accourus et fort heureusement pour l'immeuble principal, les Pompes du dépôt et de la gare, sous l'habile direction des chefs et sous chef du dépôt et du chef d'équipe, ont pu circonscrire les flammes et préserver le grand corps du bâtiment.
Les dégâts évalués à 3.000 fr. sont couverts par une assurance."
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INCENDIE:
Feu de magasin boulevard Gambetta
Début d'incendie à la boulangerie St Martin rue Brives
Violent feu de maison rue de la Halle
Violent feu d'usine près du pont Valentré
Début d'incendie d'habitation rue du four - Ste Barbe
Début d'incendie de menuiserie rue Fénelon
Important incendie à la maison des frères de l'école chrétienne
LE FEU RAVAGE L'USINE TRUBERT

"Le journal du Lot" du 6 juin 1893
"Un violent incendie à détruit dans la nuit de samedi à dimanche l'usine Trubert, située à Cahors, près du pont Valentré.
Subitement, vers minuit, sans que les employés de l'octroi voisin aient rien entendu d'anormal, ni senti aucune odeur de brûlé, les flammes ont fait irruption au dehors avec une violence inouïe.
L'alarme a été aussitôt donnée. De toutes parts les secours sont arrivés, armée, séminaire, Pompiers, population, tous ont été vite à leur poste, mais tout était consumé, et dans le bâtiment principal, ce n'était plus qu'un effondrement de machines diverses, de planchers brûlants, On a dû tourner les efforts vers les annexes, qui heureusement ont été sauvées.
A 6 heures du matin, les Pompes manœuvraient encore. On ne s'explique pas l'incendie dans une usine hydraulique, où pas une lumière n'est employée en cette saison.
Espérons que l'enquête ouverte produira des résultats. En attendant, c'est le chômage pour beaucoup d'ouvriers et la ruine pour le propriétaire qui n'était assuré que pour 47.000 fr., alors que les perte s'élèvent à 80.000 au moins.
M. le Préfet, M. le maire, toutes les autorités étaient accourues au premier signal, encourageant les efforts, malheureusement inutiles."
UN 14 JUILLET D'une précision remarquable
"Le journal du Lot" du 18 juillet 1889
...." A cette revue, nous avons remarqué le belle tenue des Sapeurs Pompiers qui ont défilé avec un entrain et une précision remarquable."
...." A cette revue, nous avons remarqué le belle tenue des Sapeurs Pompiers qui ont défilé avec un entrain et une précision remarquable."
LA MAISON DES FRÈRES DÉVASTÉE
"Le journal du Lot" du 18 novembre 1893
"Hier au soir, vers huit heures, la population cadurcienne a été mise en émoi par le son lugubre du tocsin. C'était la maison des frères de l'école chrétienne qui brûlait.
Aux appels désespérés de la clochette de l'établissement tout le quartier, les séminaristes, le troupe et les Pompiers, suivis d'une foule très considérable, se rendaient au lieu du sinistre.
Le feu qui avait pris, on ne sait comment, dans les combles gagnait rapidement le grande aile du sud dans laquelle se trouvaient les dortoirs, les classes et la chapelle.
On se préoccupait des pauvres petits pensionnaires; mais on ne tarda pas à apprendre qu'on les avait fait lever précipitamment de leur lit et qu'ils étaient en lieu sûr.
En attendant la chaîne finissait par s'organiser sous les ordres des officiers et des gendarmes et les Pompes, bien alimentées parvenaient difficilement à circonscrire l'incendie qui a brûlé jusqu'à trois heures du matin.
Les Sapeurs Sembel et Delbose ont été légèrement contusionnés.
Les pertes matérielles, s'élevant de 20 à 25 mille francs, sont couvertes par une assurances."
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-CAHORS - |
GRAND CONCOURS DE MANŒUVRES DE POMPES A INCENDIE

Du jamais vu dans la ville. Un concours de manœuvres de Pompes à incendie. Il fut organisé par la ville de Cahors le 17 juin 1894, à l'occasion de l'exposition régionale. Un appel à candidature avait été lancé en premier lieu par la commission d'organisation dont l'objectif principal était de "donner à ce concours tout l'attrait et l'éclat que peuvent comporter de pareilles fêtes."
Cela dit, cette commission réglée comme du papier à cigarette, n'avait pas attendu le dernier couché du soleil pour faire publier le règlement du concours.
"Le journal du Lot" du 15 février 1894"
"Comme nous l'avons déjà dit un grand concours de pompes à incendie aura lieu à Cahors, à l'occasion du concours régional.
La commission d'organisation vient de publier le règlement de ce concours qui aura lieu à Cahors, le dimanche 17 juin prochain.
Le concours comprendra:
1 revue du personnel ( tenue et équipement)
2 Inspection du matériel (entretien)
3 Manœuvre des Pompes (théorie Roret 1880 -garnitures roulées; théorie Roret 1868, garnitures pliées).
4 Examen sur la stratégie pour les officiers et sous officiers.
Les compagnies ou subdivisions qui prendront part au concours seront classées en divisions d’excellence, supérieure, en première, deuxième, troisième et quatrième division.
La division d’excellence devra exécuter toutes les manœuvres, sans exception, comprises dans la théorie de 1880 (photo).
La division supérieur devra exécuter une attaque de feu, au troisième étage, à l'aide de l’échelle à crochets, l'établissement d'une pompe alimentaire et un sauvetage au moyen des différents nœuds ou de le ceinture au choix du jury.
La première division devra exécuter une attaque au feu au deuxième étage à l'aide de l'échelle à crochets.
La deuxième division devra exécuter une attaque au feu au premier étage au moyen de l'échelle à crochets.
Les troisième et quatrième divisions devront exécuter une attaque au feu au rez de chaussée.
Le nombre de travailleurs à présenter au concours sera proportionnel à l'effectif de chaque compagnie ou subdivision.
Au dessous de 31 hommes - 6 travailleurs.
de 31 à 41 - 6 travailleurs.
de 41 à 51 - 9 travailleurs
de 51 à 61 - 15 travailleurs
Le concours aura lieu sur le cours Vaxis et les adhésions devront être parvenues avant le 15 avril."
Dans le bulletin de l'Union des Sapeurs pompiers, on pouvait lire
"En organisant un concours de Sapeurs pompiers, le 17 juin 1894, à l'occasion de son exposition régionale, la ville de Cahors croyait avoir à lutter contre l’indifférence qui, dans le Midi, accueille généralement les tentatives de ce genre. Mais il n'en a rien été; 14 compagnies ont déjà répondu à l'invitation qui leur avait été faite, et ce nombre s'augmentera encore.
Au fur et à mesure que les adhésions lui parvienne, la commission pourvoit au logement et à la nourriture des détachements qui lui sont annoncés, afin que les Sapeurs pompiers qui iront se mesurer, pour la première fois, dans l'ancienne capitale du Quercy, emportent de leur séjour un souvenir agréable.
Nous augurons bien de cette première dans le Midi; nous espérons qu'elle portera ses fruits."
"En organisant un concours de Sapeurs pompiers, le 17 juin 1894, à l'occasion de son exposition régionale, la ville de Cahors croyait avoir à lutter contre l’indifférence qui, dans le Midi, accueille généralement les tentatives de ce genre. Mais il n'en a rien été; 14 compagnies ont déjà répondu à l'invitation qui leur avait été faite, et ce nombre s'augmentera encore.
Au fur et à mesure que les adhésions lui parvienne, la commission pourvoit au logement et à la nourriture des détachements qui lui sont annoncés, afin que les Sapeurs pompiers qui iront se mesurer, pour la première fois, dans l'ancienne capitale du Quercy, emportent de leur séjour un souvenir agréable.
Nous augurons bien de cette première dans le Midi; nous espérons qu'elle portera ses fruits."
La commission organisatrice avait été heureuse de recevoir plusieurs réponses à son invitation. Déjà, 13 départements composés de 216 Sapeurs Pompiers figuraient parmi les premiers inscrits.
Villes participantes:
Aurillac et Saint Flour (Cantal); Longpont (Seine et Oise); Saintes (Charente); Montauban et Caussade (Tarn et Garonne); Perpignan (Pyrénées Orientales); Périgueux et Bergerac (Dordogne); Agen, Fumel, Mézin (Lot et Garonne), et Brive (Corrèze).
Pour permettre le bon déroulement à l'exécution de tous types de manœuvres, la ville de Cahors avait gracieusement prêté un bâtiment situé place Cavaignac.
Villes participantes:
Aurillac et Saint Flour (Cantal); Longpont (Seine et Oise); Saintes (Charente); Montauban et Caussade (Tarn et Garonne); Perpignan (Pyrénées Orientales); Périgueux et Bergerac (Dordogne); Agen, Fumel, Mézin (Lot et Garonne), et Brive (Corrèze).
Pour permettre le bon déroulement à l'exécution de tous types de manœuvres, la ville de Cahors avait gracieusement prêté un bâtiment situé place Cavaignac.
Dans les jours qui ont suivi, Toulouse (Haute Garonne) et Saint Symphorien (Indre et Loire) s'étaient également joints au concours. 4 officiers en provenance de Lectour (Gers); Mont de Marsan (Landes) et de Larrazet (Tarn et Garonne) avaient également prévu de faire le déplacement jusqu'à Cahors.
Désormais, avec 15 compagnies et subdivisions définitivement inscrites et totalisant un nombre de 262 Sapeurs Pompiers, le concours de manœuvres des Pompes à incendie de Cahors s'annonçait déjà dans la réussite.
Désormais, avec 15 compagnies et subdivisions définitivement inscrites et totalisant un nombre de 262 Sapeurs Pompiers, le concours de manœuvres des Pompes à incendie de Cahors s'annonçait déjà dans la réussite.
Les remerciements de la commission
"Le journal du Lot" du 19 mai 1894
Concours de Sapeurs Pompiers
"La commission du concours des Sapeurs Pompiers envoie ses chaleureux remerciements aux personnes bienveillantes qui ont bien voulu se charger de recueillir des souscriptions en sa faveur. Elles les prie de clore aujourd'hui les listes qui leur ont été envoyées, et de remettre le montant des sommes recueillies à l'un des commissaire:
J. Parazines, adjoint au maire.
A. Bach, négociant.
R. Billières, avocat.
E. Fournier, ingénieur civil.
A. Rodolosse, Architecte en chef du département."
Les résultats du concours
Il est bien dommage que le journal du lot n'ait pas prononcé le moindre sujet sur le déroulement de cette journée. "Le journal du Lot" du 21 juin 1894 Concours des Sapeurs Pompiers du dimanche 17 juin RÉCOMPENSES 4ème division - 3ème section Compagnie de Mézin: 1er prix de manœuvres, 2ème de tenue, 2ème de matériel. Compagnie de Caussade: 2ème prix de manœuvres, 3ème de tenue, 3ème de matériel. Compagnie de Fumel: Prix d'honneur de manœuvres, 1er de tenue, 1er de manœuvre. 4ème division - 2ème section Compagnie de St Flour: Prix d'honneur de manœuvres, 3ème de tenue, 3ème de matériel. Compagnie de Brive: 1er prix de manœuvres, 1er de tenue, 2ème de matériel. Compagnie de Bergerac: 2ème prix de manœuvres, 2ème de tenue, 3ème de matériel, 3ème d'ambulances. 4ème division - 1er section Compagnie de Périgueux: Prix d'honneur de manœuvres, 2ème de tenue, 2ème de matériel. Compagnie d'Agen: 1er prix de manoeuvres, 1er de tenue, 1er de matériel, 1er d'ambulances. 2ème division Compagnie de Perpignan: Prix d'honneur de manœuvres, 2ème de tenue, 1er de matériel, 2ème d'ambulances. Compagnie de Montauban: 1er de tenue, 1er de matériel, 2ème de matériel. 1ère division Compagnie de Saintes: Prix d'honneur ascendant de manœuvres, 1er de tenue, 1er de matériel. Division supérieure Compagnie de St Symphorien: Prix d'honneur de manœuvres, 1er de tenue, 2ème de matériel. Compagnie de Toulouse: 1er prix de manœuvres, 2ème de tenue, 1er de matériel. Division d’excellence Compagnie de Longpont: 1er prix de manoeuvres, 1er de tenue, 2ème de matériel. Compagnie d'Aurillac: Prix d'honneur de manœuvres, 2ème de tenue, 1er de matériel. Prix d'éloignement: Compagnie de Longpont Prix de reconnaissance Société colombophile Montalbanaise. |
Médailles de concours de manoeuvres
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Et notre ville de Cahors dans tout ça ?
On a pu se rendre compte que les Sapeurs Pompiers de Cahors n'avaient pas participé à ce concours de manœuvres. On ne sait si justement ils ne pouvaient concourir dans leur propre ville, ou d'apprendre encore si les hommes de cette compagnie avaient également eu le droit de se joindre, ne serait ce d'une moindre part à l'organisation de cet événement. Très sincèrement, on ne peut y songer d'avantage, car en aucun cas la compagnie Cadurcienne n'avait été citée dans les huit articles parus dans la presse à ce sujet. La municipalité et la commission n'avaient elles pas osées demander aux Pompiers de leur propre ville ?... Et les Pompiers, eux, n'avaient ils pas boudé à cette manifestation ? Sans avoir de réponses concrètes, on pourrait laisser imaginer un tas de choses encore. Essayons plutôt de nous diriger vers la plus juste des réponses ; parce qu'il y en avait bien une...
La compagnie de Cahors n'aurait pas pu participer à ce concours de manoeuvres à cause de leur matériel d'incendie jugé défectueux.
Aura t'elle un jour le privilège de pouvoir participer à un concours de manoeuvres ?... Oui !
On a pu se rendre compte que les Sapeurs Pompiers de Cahors n'avaient pas participé à ce concours de manœuvres. On ne sait si justement ils ne pouvaient concourir dans leur propre ville, ou d'apprendre encore si les hommes de cette compagnie avaient également eu le droit de se joindre, ne serait ce d'une moindre part à l'organisation de cet événement. Très sincèrement, on ne peut y songer d'avantage, car en aucun cas la compagnie Cadurcienne n'avait été citée dans les huit articles parus dans la presse à ce sujet. La municipalité et la commission n'avaient elles pas osées demander aux Pompiers de leur propre ville ?... Et les Pompiers, eux, n'avaient ils pas boudé à cette manifestation ? Sans avoir de réponses concrètes, on pourrait laisser imaginer un tas de choses encore. Essayons plutôt de nous diriger vers la plus juste des réponses ; parce qu'il y en avait bien une...
La compagnie de Cahors n'aurait pas pu participer à ce concours de manoeuvres à cause de leur matériel d'incendie jugé défectueux.
Aura t'elle un jour le privilège de pouvoir participer à un concours de manoeuvres ?... Oui !
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INCENDIES:
Feu de plancher à la salle des peintures de l'hôtel de ville
Début d'incendie d'habitation rue de la Liberté
Feu d'appartement au 3ème étage d'un immeuble rue des Capucins
Début d'incendie dans les combles d'une habitation rue St Urcisse
Début d'incendie d'habitation rue St Maurice
Important feu d'habitation rue St Maurice
Violent incendie de deux habitations faubourg St Georges
Important feu au 3ème étage d'un immeuble place des petites boucheries
LE SONNEUR DE TOCSIN
"Le journal du Lot" du 5 janvier 1895 Décidément nos vieilles et bonne habitudes se perdent, je ne sais au profil de quelles convenances architecturales qui ferait bien mieux de prendre le grand et beau côté des choses, et non les détails insignifiants, comme trop souvent, hélas ! Depuis des siècles jusqu'à ce jour, avant même la création de l'école des beaux arts, et autres, le simple bon sens avait indiqué qu'il était bon d'avoir une sorte de vigie placé assez haut pour voir si quelques incendies se déclaraient en ville et sonner aussitôt le tocsin. Pour cela, on avait installé un sonneur de cloches à la cathédrales, à côté des cloches même, de façon qu'il pu donner l'alarme instantanément. Le chose était trop simple, parait il, et en l'an fameux 1894, par ordre de l'architecte diocésain, le sonneur a été déplacé et logé fort loin des cloches. Q'un sinistre se produise; il faut aller réveiller le sonneur au coin du quai; celui ci, quelque diligence qu'il mette à se vêtir, à traverser l'église et à monter au clocher, ne peut avertir les habitants que lorsque l'incendie a achevé son oeuvre de destruction. Nous ne savons trop à qui attribuer cette décision qui fait jeter de hauts cris en ville, mais nous n'hésitons pas à la traiter de saugrenue et dangereuse pour la sécurité publique; comme, du reste, vient de faire notre confrère de la Dépêche." |
ENCORE DEUX MAISONS AU FAUBOURG SAINT GEORGES
"Le journal du Lot" du 24 septembre 1895
"Dimanche, vers 7 heures du soir, un violent incendie a complètement détruit deux maisons appartenant à Mme veuve Blanc, au faubourg St Georges.
Ces immeubles étaient habités par M. Advié, fondé de pouvoirs à la trésorerie générale et M. Chaubard, curé de St Georges.
Le feu a pris dans une pièce du deuxième étage qui servait de chambre à la cuisinière du curé. On en ignore les causes.
Malgré les prompts secours, les deux maisons et tout ce qu'elles contenaient ont été consumées.
Les pertes, tant mobilières qu'immobilières, peuvent être évaluées à 60.000 fr; environ. Les immeubles sont assurés.
Les Pompiers et les soldats du 7e de ligne sont restés sur les lieux du sinistre toute la nuit.
Hier, vers midi, le feu ayant repris dans les décombres, les pompiers ont dû remettre les Pompes en batterie.
Il n'y a pas eu d'accident de personnes."
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INCENDIES:
Feu de chambre faubourg St Georges
Important feu d'immeuble place Clément Marot
Feu de maison rue du Pont neuf
Feu de maison aux Ramonets
Violant feu de maison/atelier de menuiserie rue du Lycée
PÉRILLEUX SAUVETAGE DU SAPEUR MIQUEL

"Le journal du Lot" du 4 avril 1896
"Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 2 heures 1/2, un violent incendie a éclaté place clément Marot, dans l'immeuble portant le n°3, aux abords de la préfecture et de la cathédrale, appartenant à M. Graniou Michel, demeurant à Bégous.
A la première alarme, M. le Préfet et son secrétaire particulier, M. Brunel, et bientôt après les autorités civiles et militaires, se sont portés sur les lieux du sinistre et ont présidé à l'organisation des secours, toujours trop lents à venir à cause des formalités à remplir pour faire sonner le tocsin.
Comme toujours, nos intrépides Pompiers, secondés par de dévoués citoyens et nos vaillants fantassins se sont prodigués pour enrayer le fléau.
Malgré les efforts de tous , les dégâts sont importants et évalués de 15.000 à 20.000 fr
Le Pompier Miquel a accompli un périlleux sauvetage en descendant par la croisé du 2ème une vieille fille, âgée de 83 ans, habitant l'immeuble incendié.
Si nous sommes heureux de louer le courage de nos braves Pompiers, nous ne pouvons en faire autant de leur matériel, absolument défectueux.
Pas un seul tuyau intact, le raccordement d'une lenteur désespérante à cause du mauvais état des raccords. M. le Préfet a pu s'en apercevoir et nous ne doutons pas de son intervention pour remédier à cet état des choses, dans l'intérêt de la sécurité de nos concitoyens.
Le feu paraît avoir pris naissance dans le grenier des demoiselles Montillet, locataires dans cet immeuble. Les autre locataires qui ont eu à souffrir de ce sinistre sont M. l'abbé Linon et M. Carbonel, négociant.
Fort heureusement, il n'y a pas eu d'accident de personnes, les dégâts sont purement matériels. Le propriétaire et les locataires sont tous assurés"
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INCENDIES
Début d'incendie dans une droguerie rue de l'Hôtel de ville
Début d'incendie d'habitation boulevard Gambetta
Violent feu de maison rue des capucins
Début d'incendie d'habitation rue St André
BELLE CONDUITE RUE DES CAPUCINS
"Le journal du Lot" du 12 août 1897
"Hier, vers 5 heures du soir, un violent incendie a éclaté dans l'immeuble de M. Auzi, serrurier, rue des Capucins.
En un clin d’œil, cette maison, étant presque complètement en bois, a été la proie des flammes.
Grâce à l'activité et au dévouement des voisins, de plusieurs ouvriers travaillant dans le voisinage, et de ceux de nos ateliers, le feu a été circonscrit et donné le temps à nos braves Pompiers et à une compagnie du 7ème de ligne, de se rendre sur les lieux du sinistre.
A 6 heurs, on était maître du feu.
Nous tenons a signaler ici la belle conduite de M. Cubaynes, sergent major des Sapeurs Pompiers et des deux Sapeurs Lacombe et Miquel.
Nous avons remarqué que sur les lieux, M. Dauchez, secrétaire général de la préfecture, M. le commissaire de police, etc.
On ignore encore les causes de cet incendie. Les pertes, assez considérables, sont couvertes par une assurance."
EN ROUTE POUR PARIS

"Le journal du Lot" du 16 novembre 1897
"Une réunion générale extraordinaire des sapeurs Pompiers de France et d'Algérie aura lieu à Paris le 29 novembre prochain.
La compagnie de Cahors a délégué à cette réunion: MM. Cubaynes, sergent major et Géniès, sapeur."
"Une réunion générale extraordinaire des sapeurs Pompiers de France et d'Algérie aura lieu à Paris le 29 novembre prochain.
La compagnie de Cahors a délégué à cette réunion: MM. Cubaynes, sergent major et Géniès, sapeur."
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INCENDIES
Feu de maison lieu dit Linas
Feu de maison faubourg St Georges
Feu de comble d'habitation au Mas de Monsou
RUMEUR DÉSESPÉRANTE
Encore deux petites années à tenir sous les critiques, et nos Pompiers Cadurciens se verront enfin libérés de cette "Rumeur désespérante"; grâce à la diffusion d'un article assez sévère paru dans le journal du 5 janvier 1901.
"Le journal du Lot" du 10 octobre 1899
"Dimanche soir, vers 11 heures, le quartier St Georges, était mis en émoi par les cris "Au feu ! Au feu ! ".
Éveillés par ces appels effrayants, les habitants du faubourg s'élancèrent vers le lieu du sinistre, la maison de la veuve Tardieu, situé rue Saint Georges, 19, d'où déjà s'échappaient, violentes, d’immenses gerbes de feu.
Immédiatement, les premiers secours furent portés; plusieurs citoyens pénétrèrent dans la maison dont ils éveillèrent les malheureux habitants.
La veuve Tardieu, son gendre et sa fille, qui jusque là ne se doutaient d'aucun danger, car attendant quelques bruits au dessus d'eux, ils l'attribuaient au ruissellement de la pluie dans les gouttières.
Mais hélas, ils surent vite la triste réalité. A la hâte, ils se vêtirent, et on se mit en devoir d'évacuer la veuve Tardieu, qui presque infirme, se meut difficilement.
Ces premiers et essentiels secours apportés, on attendit.....les autres, qui furent d'une lenteur désespérante. Enfin ils arrivèrent; les autorités les plus considérables aussi. Mais tout était la proie des flammes; le feu qui avait pris au grenier, était peu à peu descendu et avait déjà dévoré les deux étages.
Il ne restait plus que les murs. On devait alors, se borner à préserver les maisons voisines.
C'est ce qu'on l'on fit.
Sur ces entrefaites, la troupe arriva; un service d'ordre fut organisé.
A 1 heure du matin, tout danger avait disparu."
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