---------- 1947 ----------
A la fin de la seconde guerre, le corps communal des Sapeurs Pompiers de Lacapelle Marival faisait peau neuve. La mise en place d'un "Service de Défense contre L'Incendie et Secours "(SDIS), créé selon l'obligation dans chaque département de France, allait permettre en vain de rajeunir le corps existant, tout en élargissant un véritable service de lutte contre l'incendie dans les secteurs les plus éloignés.

A quelques jours seulement du nouveau programme d'organisation, les Sapeurs Pompiers de Lacapelle dépêchaient la motopompe appartenant pour la dernière fois au "statu communal". Deux feux de cheminées s'étaient déclarés au mois de mars 1947. Si le premier survenu au domicile d'Alphonse Bergues fut sans gravité, le second a bien failli provoquer des dégâts importants au commerce hôtelier de M. Vanel.
Grâce au journal, on pouvait lire" Ce sinistre qui pouvait avoir de très graves conséquences, a été maitrisé grâce au dévouement de nos braves Pompiers "
motopompe Renault - Photo: ouvrage "Le feu Sacré "
Il aura été demandé au docteur Cadiergues, maire de Lacapelle Marival, de prendre toutes les mesures nécessaires à la réorganiser du premier corps fondé en 1935. Si les représentants du SDIS, créé en 1945 sous la direction du Commandant Mispoulié, étaient visiblement prêts à étudier un nouveau plan d'équipement destiné au Centre de Secours, il appartenait toujours au premier élu de la commune de renforcer l'effectif des volontaires, et de participer à toutes opérations financières associées au bon fonctionnement du "Centre de Secours"; nouvellement rattaché au corps départemental des Sapeurs Pompiers du Lot.
En avril 1947, le Conseil municipal présentait à l'ordre du jour: "L'organisation d'un corps de Pompiers muni de tous les appareils modernes ". De nouveau réuni le dimanche 4 mai, un emprunt nécessaire de 200.000 francs fut voté.
''La Victoire" du 09 mai 1947
" Lacapelle étant désigné comme Centre de Secours d'incendie, le Conseil municipal vote un crédit de 200.00 fr pour l'achat du matériel nécessaire à la compagnie des Sapeurs Pompiers. Cette somme fera l'objet d'un emprunt. "
En avril 1947, le Conseil municipal présentait à l'ordre du jour: "L'organisation d'un corps de Pompiers muni de tous les appareils modernes ". De nouveau réuni le dimanche 4 mai, un emprunt nécessaire de 200.000 francs fut voté.
''La Victoire" du 09 mai 1947
" Lacapelle étant désigné comme Centre de Secours d'incendie, le Conseil municipal vote un crédit de 200.00 fr pour l'achat du matériel nécessaire à la compagnie des Sapeurs Pompiers. Cette somme fera l'objet d'un emprunt. "

Sentant les parfaites capacités d'un homme, capable selon lui d'apporter ses réelles compétences en matière d'organisation, le docteur Cadiergues faisait appel à Rodolphe Schenck. Il fallait bien que l'homme originaire d'Alsace; installé déjà depuis plusieurs années dans la citée Marivaloise, puisse enfin accepter d'intégrer au corps, et de partager son savoir de "bâtisseur" à travers la Municipalité qui ne voyait que par lui.
Rodolphe, et à partir d'une poignée d'hommes, aura forgé un corps de 15 hommes, prêts à servir autour des cantons de Latronquière et de Livernon.
Rodolphe, et à partir d'une poignée d'hommes, aura forgé un corps de 15 hommes, prêts à servir autour des cantons de Latronquière et de Livernon.
---------- 1948 ----------
- Départ du sous lieutenant Marcel Bladou -
Passant les mois, le sous lieutenant Marcel Bladou annonçait sa retraite. Marcel qui avait si bien dirigé le corps communal depuis le jour de sa nomination en 1939, n'allait malheureusement connaitre l'évolution à venir. Celle de monter à bord d'un véhicule incendie.
Le maire, alors chargé de proposer un successeur auprès du commandant Presset; nouveau chef de bataillon des Sapeurs Pompiers du Lot, voyait que par un nom.
Touché au cœur d'une passion qu'il n'arrivait plus à quitter, Rodolphe Schenck, entrait dans la cour des premiers officiers lieutenants des Sapeurs Pompiers du Lot.
Passant les mois, le sous lieutenant Marcel Bladou annonçait sa retraite. Marcel qui avait si bien dirigé le corps communal depuis le jour de sa nomination en 1939, n'allait malheureusement connaitre l'évolution à venir. Celle de monter à bord d'un véhicule incendie.
Le maire, alors chargé de proposer un successeur auprès du commandant Presset; nouveau chef de bataillon des Sapeurs Pompiers du Lot, voyait que par un nom.
Touché au cœur d'une passion qu'il n'arrivait plus à quitter, Rodolphe Schenck, entrait dans la cour des premiers officiers lieutenants des Sapeurs Pompiers du Lot.
Effectif du Centre de Secours enregistré le 24 janvier 1948
Schenck Rodolphe
Née en 1914 Cassan Pierre
Médecin du corps Gibrat Georges
Né en 1928 Photo: Archives du capitaine honoraire Gervais Bos
|
Lascout Henry
Né en 1901 Lacam René
Né en 1926 Delbos Benjamin
Né en 1910 |
Souladié Noël
Né en 1904 Rieu François
Né en 1920 Layral René
Né en 1928 |
Au son du tocsin, le corps qui ne disposait d'aucun moyen de transport, dirigeait l'unique motopompe en utilisant la force. Dans les hameaux éloignés, le lieutenant Schenck, proposait d'atteler la motopompe et de conduire quelques hommes au volant de son véhicule personnel.
Depuis la nouvelle organisation d'après guerre, et selon le rapport d'enquête établi par le commandant Sarniguet du Régiment des Sapeurs Pompiers de Paris, il était urgent d'équiper tous les Centres de Secours du département d'un véhicule doté d'un important matériel de lutte contre l'incendie.
Depuis la nouvelle organisation d'après guerre, et selon le rapport d'enquête établi par le commandant Sarniguet du Régiment des Sapeurs Pompiers de Paris, il était urgent d'équiper tous les Centres de Secours du département d'un véhicule doté d'un important matériel de lutte contre l'incendie.
- 1948 - les Sapeurs Pompiers Marivalois recevait le premier véhicule de l'histoire. Un Fourgon Incendie Normalisé (FIN) monté sur châssis Ford 798.
Un imposant fourgon pouvant transporter 11 hommes, avec un important matériel d'extinction et de sauvetage. Carrossé par les Ets Vidaillac Frères à Cahors, le véhicule aura été financé par l'Etat jusqu'à 75% de son prix d'achat. Restait à la charge du département et de la commune, le versement des 25% restant.
Un imposant fourgon pouvant transporter 11 hommes, avec un important matériel d'extinction et de sauvetage. Carrossé par les Ets Vidaillac Frères à Cahors, le véhicule aura été financé par l'Etat jusqu'à 75% de son prix d'achat. Restait à la charge du département et de la commune, le versement des 25% restant.
---------- 1949 ----------
Le 24 février 1949, et pour la première fois, le Centre de Secours "intercommunal" quittait le chef lieu pour combattre un incendie sur la commune d'Assier.
"L'Auvergnat de Paris" du 05 mars 1949
" ASSIER - Jeudi 24 février, dans la matinée, un incendie, dont on ignore les causes, éclatait à la maison d'Ernestine Issaly, près de la halle. Les Pompiers de Figeac et de Lacapelle, alertés aussitôt, on pu préserver les maisons voisines, et le locataire, M. Louis Caussanit, n'a eu que des brûlures superficielles. "
"L'Auvergnat de Paris" du 05 mars 1949
" ASSIER - Jeudi 24 février, dans la matinée, un incendie, dont on ignore les causes, éclatait à la maison d'Ernestine Issaly, près de la halle. Les Pompiers de Figeac et de Lacapelle, alertés aussitôt, on pu préserver les maisons voisines, et le locataire, M. Louis Caussanit, n'a eu que des brûlures superficielles. "
Au mois d'août 1949, alors que les journaux relataient un violent incendie survenu sur la commune de Reyrevignes, le correspondant Marivalois, assez remonté, n'avait pas manqué d'honorer la présence des Sapeurs Pompiers de Lacapelle que les journaux avaient "oublié de citer".
" La Liberté du centre" du 17 aout 1949
- LACAPELLE MARIVAL - Nos Pompiers, eux aussi, ont droit aux félicitations -
" Alors que la population de chez nous savait le rôle joué par nos Pompiers dans le dernier incendie de Reyrevignes, elle n'a pas lu sans surprise les divers comptes rendus de journaux qui ont oublié de signaler le rôle joué par eux.
Nous ne voulons pas dire que tout le mérite leur revient; loin de nous cette idée, et nous sommes les premiers à rendre hommage à la valeur et au courage des hommes du capitaine Goutal, de Figeac, qui ont toujours su se porter avec célébrité sur les lieux des sinistres, payant souvent de leur personne.
Mais une juste information n'aurait pas dû oublier de citer avec eux les Pompiers de Lacapelle Marival, qui, après avoir travaillé une nuit entière au ravitaillement en eau de la ville d'Assier, n'hésitèrent pas à se rendre à Reyrevignes pour aider leurs collègues de Figeac, et ensuite assurer seuls les mesures de sécurité durant la nuit entière et la journée du lundi.
Seuls, des moyens de locomotion encore déficients ne leur permirent pas d'y être aussi rapidement que le commandait le sinistre. Leur dévouement et leur volonté de servir surent avantageusement y suppléer, et c'est pourquoi nous voulons que nos Pompiers, dirigés par le sympathique lieutenant Schenck, aient droit, eux aussi, aux félicitations que nous sommes heureux de leur adresser.
Grâce à leur dévouement souvent mis à l'épreuve, bien des sinistres purent être évités ou circonscrits. Mais peut être, serait il bon, pour faciliter leur tâche, d'installer enfin chez nous une sirène d'alarme qui les réunirait plus rapidement encore, et de les voir dotés surtout de ce fameux fourgon tant attendu, qui simplifierait de beaucoup la question des déplacements. "
" La Liberté du centre" du 17 aout 1949
- LACAPELLE MARIVAL - Nos Pompiers, eux aussi, ont droit aux félicitations -
" Alors que la population de chez nous savait le rôle joué par nos Pompiers dans le dernier incendie de Reyrevignes, elle n'a pas lu sans surprise les divers comptes rendus de journaux qui ont oublié de signaler le rôle joué par eux.
Nous ne voulons pas dire que tout le mérite leur revient; loin de nous cette idée, et nous sommes les premiers à rendre hommage à la valeur et au courage des hommes du capitaine Goutal, de Figeac, qui ont toujours su se porter avec célébrité sur les lieux des sinistres, payant souvent de leur personne.
Mais une juste information n'aurait pas dû oublier de citer avec eux les Pompiers de Lacapelle Marival, qui, après avoir travaillé une nuit entière au ravitaillement en eau de la ville d'Assier, n'hésitèrent pas à se rendre à Reyrevignes pour aider leurs collègues de Figeac, et ensuite assurer seuls les mesures de sécurité durant la nuit entière et la journée du lundi.
Seuls, des moyens de locomotion encore déficients ne leur permirent pas d'y être aussi rapidement que le commandait le sinistre. Leur dévouement et leur volonté de servir surent avantageusement y suppléer, et c'est pourquoi nous voulons que nos Pompiers, dirigés par le sympathique lieutenant Schenck, aient droit, eux aussi, aux félicitations que nous sommes heureux de leur adresser.
Grâce à leur dévouement souvent mis à l'épreuve, bien des sinistres purent être évités ou circonscrits. Mais peut être, serait il bon, pour faciliter leur tâche, d'installer enfin chez nous une sirène d'alarme qui les réunirait plus rapidement encore, et de les voir dotés surtout de ce fameux fourgon tant attendu, qui simplifierait de beaucoup la question des déplacements. "