Dès 1900, plusieurs maisons furent menacées sur la place de la halle. Celle de Firmin Lacabanne de ‘’Puy Rouge’’, et de M. Maury du faubourg Larroque furent totalement incendiées en 1902. Julien Moncany de La Milliade perdait lui tous ses animaux dans l’incendie de sa grange en août 1903. La maison de M. Vayssié fut à son tour détruite en juillet 1904. En 1905, La foudre dévorait celle de Philomène Costes, et un commencement d’incendie sera vite maitrisé à l’hôtel du Midi. Les époux Lapergue auront également tout perdu en septembre 1906, et quelques mois plus tard, en février 1907, un début d’incendie était maitrisé à temps dans le grenier à foin du docteur Cadiergues, Maire de Lacapelle Marival. Une occasion qui avait permis au correspondant local de l'époque, d'avertir la Municipalité en appuyant sur sa plume.
" Le journal du Lot " du 17 février 1907
" Incendie - Un incendie qui aurait pu avoir des suites très graves, a éclaté le mardi gras, vers les deux heures de l'après midi dans le grenier à foin de M. le Dr Cadiergues, maire de Lacapelle Marival. Il n'y a à déplorer aucun accident de personne ou d'animaux; les pertes, d'après l'estimation générale, sont très peu importantes.
L'immeuble situé à l'ouest du grenier incendié et occupé par M. Fage, représentant de commerce, a pu être préservé grâce au grand concours de la population. Si l'incendie a fait peu de dégâts dans cet immeuble, l'inondation qui l'a préservé a occasionné des dommages sérieux.
Le récit d’un incendie chez nous suggère toujours l’idée de l’achat d’une Pompe. Il est extraordinaire qu’un chef-lieu de canton comme le nôtre n’en soit pas pourvu. "
" Le journal du Lot " du 17 février 1907
" Incendie - Un incendie qui aurait pu avoir des suites très graves, a éclaté le mardi gras, vers les deux heures de l'après midi dans le grenier à foin de M. le Dr Cadiergues, maire de Lacapelle Marival. Il n'y a à déplorer aucun accident de personne ou d'animaux; les pertes, d'après l'estimation générale, sont très peu importantes.
L'immeuble situé à l'ouest du grenier incendié et occupé par M. Fage, représentant de commerce, a pu être préservé grâce au grand concours de la population. Si l'incendie a fait peu de dégâts dans cet immeuble, l'inondation qui l'a préservé a occasionné des dommages sérieux.
Le récit d’un incendie chez nous suggère toujours l’idée de l’achat d’une Pompe. Il est extraordinaire qu’un chef-lieu de canton comme le nôtre n’en soit pas pourvu. "
" L'Auvergnat de Paris" du 11 juillet 1908
" Lundi, dans la soirée, un violent orage a éclaté. La foudre est tombée en trois ou quatre endroits, notamment au Lac, où une grange pleine de foin, appartenat à M. Bedou, boucher, a été incendiée. MM. Taillade et Masbou, ouvriers maçons ont pu sortir à temps une paire de bœufs. La grange n'était pas assurée. "
" Lundi, dans la soirée, un violent orage a éclaté. La foudre est tombée en trois ou quatre endroits, notamment au Lac, où une grange pleine de foin, appartenat à M. Bedou, boucher, a été incendiée. MM. Taillade et Masbou, ouvriers maçons ont pu sortir à temps une paire de bœufs. La grange n'était pas assurée. "
" Le journal du Lot" du 27 juillet 1923 "
" Un violant incendie a détruit entièrement une grange appartenant à M. Charles Fau.
Trois vaches et un veau ont péri dans les flammes, et tout le foin qui y était contenu a été consumé.
C'est grâce au dévouement de toute la population, que les maisons voisine ont pu être en partie protégées."
" Un violant incendie a détruit entièrement une grange appartenant à M. Charles Fau.
Trois vaches et un veau ont péri dans les flammes, et tout le foin qui y était contenu a été consumé.
C'est grâce au dévouement de toute la population, que les maisons voisine ont pu être en partie protégées."
Le plus violent des incendies se manifestera le samedi 10 septembre 1927 au matin. Ce jour-là, le garage automobile appartenant à Raymond Granié était totalement en proie des flammes. Sa conception faite de bois avait permis de tout anéantir en un instant. L’atelier, le magasin, cinq voitures et un camion qui se trouvaient à l’intérieur. Un feu complètement fou qui n’avait donné aucune chance au hangar attenant appartenant au bijoutier de la commune.
"Le journal du Lot" du 14 septembre 1927
" Violent incendie - Samedi 10 courant, vers 10 heures du matin, M. Raymond Granié, garagiste à Lacapelle Marival, était en train de mettre en marche une voiture lorsqu'un retour de flammes se produisit qui alla jusqu'au réservoir d'essence et, malgré les extincteurs, mis le feu au garage.
Au bout de quelques minutes, ce garage, fait d'un baraquement en planches, fut un vrai brasier et réduit en cendres. Cinq voitures, un gros camion, l'outillage et le magasin on été complètement détruits.
Un hangar appartenant à M. Génit, bijoutier, et attenant au dit garage, a subi le même sort: dans ce dernier se trouvait également deux voitures automobiles. "
"Le journal du Lot" du 14 septembre 1927
" Violent incendie - Samedi 10 courant, vers 10 heures du matin, M. Raymond Granié, garagiste à Lacapelle Marival, était en train de mettre en marche une voiture lorsqu'un retour de flammes se produisit qui alla jusqu'au réservoir d'essence et, malgré les extincteurs, mis le feu au garage.
Au bout de quelques minutes, ce garage, fait d'un baraquement en planches, fut un vrai brasier et réduit en cendres. Cinq voitures, un gros camion, l'outillage et le magasin on été complètement détruits.
Un hangar appartenant à M. Génit, bijoutier, et attenant au dit garage, a subi le même sort: dans ce dernier se trouvait également deux voitures automobiles. "
"L'Auvergnat de Paris" du 10 février 1934
" Un incendie a éclaté dans la nuit du 30 au 31, dans un garage appartenant à M. Martial Marty. Une auto, une moto et deux vélo ont été détruits. Les dégâts sont couverts par une assurance. "
"L'Auvergnat de Paris" du 10 novembre 1934
" La camionnette de M. Germain Lacan ayant pris feu dans son garage, tout a été détruit par l'incendie. "
" Un incendie a éclaté dans la nuit du 30 au 31, dans un garage appartenant à M. Martial Marty. Une auto, une moto et deux vélo ont été détruits. Les dégâts sont couverts par une assurance. "
"L'Auvergnat de Paris" du 10 novembre 1934
" La camionnette de M. Germain Lacan ayant pris feu dans son garage, tout a été détruit par l'incendie. "
Les années 1930 éveilleront peu à peu la nécessité de développer plusieurs corps communaux de Sapeurs Pompiers. En 1929 déjà, le maire de Vayrac se montrait en tête d’organisation, suivi de Puy L’évêque en 1932, puis Bétaille et Cajarc en 1933. Un bon début dans ces "années folles", où l'implantation d'un tel service offrait l'avantageuse possibilité de pouvoir équiper tous les corps d'une motopompe à incendie; grâce à la participation d'une subvention versée par le département.
|
- LES PREMIERS HOMMES -
MM. Lascout, Bladou, Pialou, Souladié, Castagné, Issaly et Ferrand se portèrent volontaires. Désormais, et après toute attente, le corps communal des Sapeurs Pompiers de Lacapelle Marival était officiellement constitué.
- NOMME OFFICIER SOUS LIEUTENANT -
"Le journal du Lot" du 26 avril 1936
" Sapeurs Pompiers - Par décret du ministre de l'intérieur, M. Ferrand Paul, est nommé sous lieutenant de la Cie des Sapeurs Pompiers de Lacapelle Marival. "
Une motopompe à incendie Renault de 45m3/h et des casques furent achetés par la municipalité. D’après les archives de Gervais Bos, le premier local affecté aux Pompiers de la commune se trouvait dans l’ancien garage mécanique de M. Fournol, face au restaurant le Glacier, rue Merlival. Transformé depuis en "Poste des Pompiers", le jeune corps disposait d'un lieu sûr dédié au tout nouveau service communal de lutte contre l'incendie.
Ce casque né en 1895, démontre que dans les années 30, ce modèle était encore fourni dans les corps des départements ruraux. Une façon de diminuer les dépenses pour les communes qui n'avaient pas toutes les richesses d'offrir le nouveau casque des Pompiers Parisiens.
Avec sa plaque totalement ajourée et frappée au nom de la commune, celui de Marcel Pialou prouve que ce modèle était toujours à la vente en 1935.
Photos Fabrice Pialou -
Avec sa plaque totalement ajourée et frappée au nom de la commune, celui de Marcel Pialou prouve que ce modèle était toujours à la vente en 1935.
Photos Fabrice Pialou -

L'année 1936 fut particulière joyeuse. Même si depuis 1935, le grand silence du tocsin perché sur le toit de l'église Notre Dame n'avait encore annoncé la moindre étincelle, rien n'empêchait au jeune corps d'offrir à ses habitants quelque chose d'inhabituel. Comme à Cahors, Vayrac et Souillac, le "bal des Pompiers" de Lacapelle Marival était né. En ce temps, les Pompiers n'imaginaient encore le succès qui les attendait. Devenu tellement important et à travers les générations futures; le bal des Pompiers de Lacapelle Marival, transformé depuis en repas dansant attirait plus d'un millier de personnes.
"L'Auvergnat de Paris" du 12 décembre 1936
" Le bal organisé par la compagnie des Sapeurs Pompiers, a obtenu dimanche un réel succès. "

-PREMIERES INTERVENTIONS DU CORPS COMMUNAL -
"L'Auvergnat de Paris" du 22 mai 1937
" Un commencement d'incendie, dû à l'explosion d'un bidon d'essence chez le docteur Cassan, a été rapidement maitrisé."
"L'Auvergnat de Paris" du 14 aout 1937
" Un commencement d'incendie a été vite maîtrisé grâce à l'intervention des Pompiers, à l'épicerie Pouget. Mlle Lacabanne, propriétaire de l'immeuble, a versé 10 francs à la caisse de nos dévoués Sapeurs. "
"L'Auvergnat de Paris" du 22 mai 1937
" Un commencement d'incendie, dû à l'explosion d'un bidon d'essence chez le docteur Cassan, a été rapidement maitrisé."
"L'Auvergnat de Paris" du 14 aout 1937
" Un commencement d'incendie a été vite maîtrisé grâce à l'intervention des Pompiers, à l'épicerie Pouget. Mlle Lacabanne, propriétaire de l'immeuble, a versé 10 francs à la caisse de nos dévoués Sapeurs. "
"L'Auvergnat de Paris" du 02 avril 1938
" Un incendie, rapidement éteint grâce à l'intervention des Sapeurs Pompiers, a éclaté chez M. Brugoux, tissus. M. Brugoux a remis au capitaine des Sapeurs 20 francs à titre d'encouragement. "
"L'Auvergnat de Paris" du 07 mai 1938
" Un violent feu de cheminée s'est déclaré chez M. Amadieu, place de La Roque. Les Pompiers appelés se sont rendus maîtres du sinistre. "
" Un incendie, rapidement éteint grâce à l'intervention des Sapeurs Pompiers, a éclaté chez M. Brugoux, tissus. M. Brugoux a remis au capitaine des Sapeurs 20 francs à titre d'encouragement. "
"L'Auvergnat de Paris" du 07 mai 1938
" Un violent feu de cheminée s'est déclaré chez M. Amadieu, place de La Roque. Les Pompiers appelés se sont rendus maîtres du sinistre. "
Avant la tournée des calendriers lancée après la seconde guerre mondiale, les Sapeurs Pompiers débutaient en proposant des cartes de membres honoraires. Faisant ainsi le porte à porte auprès des habitants; toutes bonnes personnes qui acceptaient de souscrire, offraient en échange une participation de quelques francs. Un joli geste de générosité qui permettait aux Sapeurs Pompiers volontaires de Lacapelle Marival de récolter quelques fonds nécessaires pour adhérer à la société de Secours Mutuels et de retraite des Sapeurs Pompiers du Lot; d'organiser le traditionnel bal annuel, et de fêter dignement la Sainte Barbe autour d'une bonne table.
A l'annonce de Paul Ferrand nommé à la tête des Sapeurs Pompiers de Lacapelle Marival en 1936, deux nouveaux officiers ses sont très rapidement succédés pour prendre le commandement du corps communal.
- Sous lieutenant Genot - "Le journal du Lot" du 04 décembre 1938 " A la Compagnie des Sapeurs Pompiers - Dans sa dernière séance, le Conseil municipal a nommé M. Louis Genot, sous lieutenant commandant la compagnie des Sapeurs Pompiers de Lacapelle Marival. " - Sous lieutenant Bladou - "Le journal du Lot" du 29 mars 1939 " M. Marcel Bladou est nommé sous lieutenant de Sapeurs Pompiers à Lacapelle Marival. " "Journal officiel de la République Française" du 25 mars 1939. " Par décret du 15 février 1939 ont été nommés aux grades ci après dans les corps de Sapeurs Pompiers communaux - M. Bladou Marcel, sous lieutenant à Lacapelle Marival. " |
"L'Auvergnat de Paris" du 14 janvier 1939
" Un violent feu de cheminée s'est déclaré chez M. Labro, hôtelier. Grâce à la prompte intervention des Pompiers, le sinistre, qui semblait prendre de l'extension, a été rapidement localisé, puis maîtrisé. "
"L'Auvergnat de Paris" du 28 janvier 1939
" Un feu de cheminée, rapidement éteint, s'est déclaré chez le docteur Cadièrgues, qui a remis à titre d'encouragement, pour être versé à la caisse des Sapeurs Pompiers, 50 francs. "
"L'Auvergnat de Paris" du 8 avril 1939
" Un incendie s'est déclaré dans un local occupé par les réfugiés espagnols. Le sinistre combattu à temps voulu, ne s'est pas propagé et les dégâts sont insignifiants. "
" Un violent feu de cheminée s'est déclaré chez M. Labro, hôtelier. Grâce à la prompte intervention des Pompiers, le sinistre, qui semblait prendre de l'extension, a été rapidement localisé, puis maîtrisé. "
"L'Auvergnat de Paris" du 28 janvier 1939
" Un feu de cheminée, rapidement éteint, s'est déclaré chez le docteur Cadièrgues, qui a remis à titre d'encouragement, pour être versé à la caisse des Sapeurs Pompiers, 50 francs. "
"L'Auvergnat de Paris" du 8 avril 1939
" Un incendie s'est déclaré dans un local occupé par les réfugiés espagnols. Le sinistre combattu à temps voulu, ne s'est pas propagé et les dégâts sont insignifiants. "