En 1900, la Pompe communale affichait déjà 31 années de service; date à laquelle plusieurs vaillants de la commune entraient dans le rôle essentiellement porté par les Pompiers situés à 32 km de Castelnau. Il fallait vraiment qu'un incendie face "rage" pour apercevoir le renfort des Pompiers de la Préfecture. En attendant tous espoirs, l'incendie de la boulangerie Guignes en novembre 1900, témoigne encore la valeur des habitants de Castelnau qui se sont particulièrement distinguées au cours de cet incendie.
" Le journal du Lot" du 3 novembre 1900 -
"A minuit, les habitants de Castelnau ont été réveillés par l'appel lugubre du tocsin et du tambour de ville. La boulangerie Guignes était en feu. Malgré les prompts secours organisés en toute hâte, tout était brûlé en moins d'une heure. "
" Le journal du Lot" du 11 novembre 1900 -
" Nous avons relaté dans notre dernier numéro le terrible incendie qui éclata le 2 octobre à la boulangerie Guignes. A la suite des renseignements complémentaires que nous avons reçus, nous sommes heureux de signaler la belle conduite dont ont fait montré plusieurs habitants de Castelnau; MM. Cazes, Bosc, Feyt, Tissandier, Brugel, Gisbert, Fagonde, Testu, Miramont, Rolland, Gilles, Longueville et un grand nombre d'habitants.
A tous nous adressons nos félicitations. "
" Le journal du Lot" du 3 novembre 1900 -
"A minuit, les habitants de Castelnau ont été réveillés par l'appel lugubre du tocsin et du tambour de ville. La boulangerie Guignes était en feu. Malgré les prompts secours organisés en toute hâte, tout était brûlé en moins d'une heure. "
" Le journal du Lot" du 11 novembre 1900 -
" Nous avons relaté dans notre dernier numéro le terrible incendie qui éclata le 2 octobre à la boulangerie Guignes. A la suite des renseignements complémentaires que nous avons reçus, nous sommes heureux de signaler la belle conduite dont ont fait montré plusieurs habitants de Castelnau; MM. Cazes, Bosc, Feyt, Tissandier, Brugel, Gisbert, Fagonde, Testu, Miramont, Rolland, Gilles, Longueville et un grand nombre d'habitants.
A tous nous adressons nos félicitations. "
Le ''Journal du Lot'' du 22 janvier 1901
" CASTELNAU - INCENDIE - Lundi, vers deux heures du matin, un violent incendie s'est déclaré dans la maison de héritiers Ginibre, sise dans la petite rue Cambourel et habitée provisoirement par un vieillard infirme qu'on a eu heureusement le temps de sauver.
Le feu était si intense, qu'en moins d'une heure, tout a été consumé. Grâce à l'activité toujours dévouée des ouvriers, grâce au concours empressé des habitants, parmi lesquels citons: MM. Quèbre charpentier, Gilles forgeron, Quèbre Edmond garçon boulanger, et aussi Alaux Laurent, couvreur du château en construction à Féral, caporal des Sapeurs Pompiers de Cahors, dont l'énergie soutenue et l'habille manoeuvre a été du plus grand secours, grâce à la Pompe à incendie, à la bouche d'eau placée à quelques mètres du lieu du sinistre, le feu a été rapidement circonscrit, les maisons et les granges voisines préservées. Les pertes sont évaluées à 5.000 fr. et couvertes par une assurance.
Voilà pourtant la 2ème fois depuis deux mois que l'établissement du château d'eau, installé par les soins d'une municipalité républicaine, toujours soucieuse des intérêts des ses administrés, a préservé le ville d'un grand sinistre.
Et dire, qu'il y a des gens qui, malgré l'évidence des faits, critiquent et blâment le service de distribution d'eau en ville. Il est vrai que ce sont les réactionnaires; et d'eux, nous en avons cure. "
" CASTELNAU - INCENDIE - Lundi, vers deux heures du matin, un violent incendie s'est déclaré dans la maison de héritiers Ginibre, sise dans la petite rue Cambourel et habitée provisoirement par un vieillard infirme qu'on a eu heureusement le temps de sauver.
Le feu était si intense, qu'en moins d'une heure, tout a été consumé. Grâce à l'activité toujours dévouée des ouvriers, grâce au concours empressé des habitants, parmi lesquels citons: MM. Quèbre charpentier, Gilles forgeron, Quèbre Edmond garçon boulanger, et aussi Alaux Laurent, couvreur du château en construction à Féral, caporal des Sapeurs Pompiers de Cahors, dont l'énergie soutenue et l'habille manoeuvre a été du plus grand secours, grâce à la Pompe à incendie, à la bouche d'eau placée à quelques mètres du lieu du sinistre, le feu a été rapidement circonscrit, les maisons et les granges voisines préservées. Les pertes sont évaluées à 5.000 fr. et couvertes par une assurance.
Voilà pourtant la 2ème fois depuis deux mois que l'établissement du château d'eau, installé par les soins d'une municipalité républicaine, toujours soucieuse des intérêts des ses administrés, a préservé le ville d'un grand sinistre.
Et dire, qu'il y a des gens qui, malgré l'évidence des faits, critiquent et blâment le service de distribution d'eau en ville. Il est vrai que ce sont les réactionnaires; et d'eux, nous en avons cure. "
Le ''Journal du Lot'' du 22 avril 1906
" Vendredi matin vers 4 heures, s'est déclaré un incendie d'une maison sis au lieu dit Saltre-bas près Castelnau, appartenant au nommé Veyres, propriétaire au dit lieu. La maison et ses dépendances ont été détruites, il ne reste plus que les quatre murs.
Nous avons à déplorer la mort d'un vieillard âgé de 83 ans qui quoique infirme s'était levé et avait gagné une fenêtre pour se sauver; mais il n'a pu réussir par suite de ses infirmités. Son cadavre a été retrouvé carbonisé sous les décombres, face à la fenêtre.
Deux petits gamins ont été sauvés à temps grâce à une trappe pratiquée au plancher par leur père.
Les pertes s'élèvent à 4.000 francs et ne sont couvertes par aucune assurance."
" Vendredi matin vers 4 heures, s'est déclaré un incendie d'une maison sis au lieu dit Saltre-bas près Castelnau, appartenant au nommé Veyres, propriétaire au dit lieu. La maison et ses dépendances ont été détruites, il ne reste plus que les quatre murs.
Nous avons à déplorer la mort d'un vieillard âgé de 83 ans qui quoique infirme s'était levé et avait gagné une fenêtre pour se sauver; mais il n'a pu réussir par suite de ses infirmités. Son cadavre a été retrouvé carbonisé sous les décombres, face à la fenêtre.
Deux petits gamins ont été sauvés à temps grâce à une trappe pratiquée au plancher par leur père.
Les pertes s'élèvent à 4.000 francs et ne sont couvertes par aucune assurance."

- SAINT PAUL LABOUFFIE (Ancien nom de Saint Paul de Loubressac) -
Le ''Journal du Lot'' du 4 avril 1913
" Dimanche matin, vers cinq heures et au moment où il allait à l'église, le carillonneur, traversant le place république, aperçut une épaisse fumée avec intervalles de flammes s'échappant de la grange et des étables de M. Laviale, juge de la paix à Lauzès et propriétaire à Saint Paul. Il donna aussitôt l'alarme, sonna le tocsin et très rapidement toute la population du bourg fut sur pied. Malheureusement, il était trop tard et le feu, qui avait dû couver toute la nuit, prit aussitôt des proportions inquiétantes, menaçant les vieilles maisons et granges voisines.
Avec une courage qui ne serait être trop loué et récompensé, le receveur buraliste M. Julhia pénétra dans l'étable et réussit, à grande peine, à détacher et faire sortir une paire de bœufs qui, aveuglés par la fumée et par le feu, restaient figés à leur crèche.
On se borna, dès lors, à faire la part du fléau, et le cantonnier Périé, le charpentier Justin Breil firent preuve d'un dévouement digne d'éloges. Toutes les vieilles bâtisses (dont quelques une ne sont pas assurées) furent isolées de la grange en feu, tant et si bien qu'elles purent être préservées assez longtemps pour permettre à la Pompe de Castelnau Montratier, qui, en moins d'une heure, se trouva amenée sur les lieux du sinistre par M. Delpech, voiturier, d'aider enfin à combattre le fléau. A dix heures du matin, le désastre était circonscrit, les voisins étaient sauvés mais l'immense grange, l'étable et le hangar de M. Laviale étaient complètement détruits. Les pertes qui s'élèvent à 4.000 fr. environ sont couvertes pour partie par une assurance. Les causes du sinistre sont inconnues. "
Le ''Journal du Lot'' du 4 avril 1913
" Dimanche matin, vers cinq heures et au moment où il allait à l'église, le carillonneur, traversant le place république, aperçut une épaisse fumée avec intervalles de flammes s'échappant de la grange et des étables de M. Laviale, juge de la paix à Lauzès et propriétaire à Saint Paul. Il donna aussitôt l'alarme, sonna le tocsin et très rapidement toute la population du bourg fut sur pied. Malheureusement, il était trop tard et le feu, qui avait dû couver toute la nuit, prit aussitôt des proportions inquiétantes, menaçant les vieilles maisons et granges voisines.
Avec une courage qui ne serait être trop loué et récompensé, le receveur buraliste M. Julhia pénétra dans l'étable et réussit, à grande peine, à détacher et faire sortir une paire de bœufs qui, aveuglés par la fumée et par le feu, restaient figés à leur crèche.
On se borna, dès lors, à faire la part du fléau, et le cantonnier Périé, le charpentier Justin Breil firent preuve d'un dévouement digne d'éloges. Toutes les vieilles bâtisses (dont quelques une ne sont pas assurées) furent isolées de la grange en feu, tant et si bien qu'elles purent être préservées assez longtemps pour permettre à la Pompe de Castelnau Montratier, qui, en moins d'une heure, se trouva amenée sur les lieux du sinistre par M. Delpech, voiturier, d'aider enfin à combattre le fléau. A dix heures du matin, le désastre était circonscrit, les voisins étaient sauvés mais l'immense grange, l'étable et le hangar de M. Laviale étaient complètement détruits. Les pertes qui s'élèvent à 4.000 fr. environ sont couvertes pour partie par une assurance. Les causes du sinistre sont inconnues. "
Le ''Journal du Lot'' du 30 septembre 1931
" Un violent incendie a éclaté dans la nuit de vendredi, dans l'atelier garage de M. Cruzel, forgeron-mécanicien à Castelnau Montratier.
Le feu fit, en quelques instants, de rapides progrès. de violente détonations se reproduisent, dues à l'explosion de récipients d'oxygène. La population se rendit sur les lieux du sinistre pour porter secours. Mais tous les efforts furent vains. L'atelier-garage, les forges, les appareils, les établis, deux autos, ont été la proie des flammes.
Les dégâts sont considérables et M. Cruzel n'est pas assuré. Toutefois l'immeuble qui appartient à M. Belvèze, de Lauzerte (Tarn et Garonne) est assuré. "
" Un violent incendie a éclaté dans la nuit de vendredi, dans l'atelier garage de M. Cruzel, forgeron-mécanicien à Castelnau Montratier.
Le feu fit, en quelques instants, de rapides progrès. de violente détonations se reproduisent, dues à l'explosion de récipients d'oxygène. La population se rendit sur les lieux du sinistre pour porter secours. Mais tous les efforts furent vains. L'atelier-garage, les forges, les appareils, les établis, deux autos, ont été la proie des flammes.
Les dégâts sont considérables et M. Cruzel n'est pas assuré. Toutefois l'immeuble qui appartient à M. Belvèze, de Lauzerte (Tarn et Garonne) est assuré. "
- SAINT PAUL LABOUFFIE (Ancien nom de Saint Paul de Loubressac) -
Le ''Journal du Lot'' du 6 mars 1935
" samedi 2 mars, vers 15 heures, un incendie s'est déclaré au château de rousset, commune de Saint Paul Labouffie, chez M. Pélissié. Le feu d'une des cheminées s'est communiqué à l'immeuble.
La municipalité de castelnau prévenue téléphoniquement a immédiatement envoyé sa Pompe à incendie avec tous ses accessoires. Le tout a été transporté sur le lieu du sinistre en quelques minutes par M. Raymond Moles. Dès le début de l'incendie, plus de deux cents personnes s'organisaient autour du château pour combattre le feu. Sous la direction de MM. Fournioles et Linon, adjoint au maire de Saint Paul, Roué, maréchal des logis de la brigade de Castelnau avec ses gendarmes.
Tous les meubles ont été rapidement sortis et la Pompe, qui fonctionnait fort bien, a permis de limiter et de maitriser l'incendie très menaçant. Cinquante mètres carrés de toiture ont été détruits. Les dégâts généraux ne sont pas très grands. L'eau projetée a évidemment détérioré escaliers, planchers et tapisserie. Le propriétaire est assuré.
A 18 heures, tout était terminé. A ce moment arrivait la Pompe à incendie de Cahors. On a pu même rentrer tous les meubles. "
Le ''Journal du Lot'' du 6 mars 1935
" samedi 2 mars, vers 15 heures, un incendie s'est déclaré au château de rousset, commune de Saint Paul Labouffie, chez M. Pélissié. Le feu d'une des cheminées s'est communiqué à l'immeuble.
La municipalité de castelnau prévenue téléphoniquement a immédiatement envoyé sa Pompe à incendie avec tous ses accessoires. Le tout a été transporté sur le lieu du sinistre en quelques minutes par M. Raymond Moles. Dès le début de l'incendie, plus de deux cents personnes s'organisaient autour du château pour combattre le feu. Sous la direction de MM. Fournioles et Linon, adjoint au maire de Saint Paul, Roué, maréchal des logis de la brigade de Castelnau avec ses gendarmes.
Tous les meubles ont été rapidement sortis et la Pompe, qui fonctionnait fort bien, a permis de limiter et de maitriser l'incendie très menaçant. Cinquante mètres carrés de toiture ont été détruits. Les dégâts généraux ne sont pas très grands. L'eau projetée a évidemment détérioré escaliers, planchers et tapisserie. Le propriétaire est assuré.
A 18 heures, tout était terminé. A ce moment arrivait la Pompe à incendie de Cahors. On a pu même rentrer tous les meubles. "

Dans les années 30, plusieurs municipalités du Lot avaient pris soin de créer un corps communal de Sapeurs Pompiers. Formant un grand bourg de 900 bâtisses comprenant plus de 2.000 habitants demeurant face aux risques d'incendies; il est assez fort de constater que les diverses municipalités ne se soient pas penchées à forger un corps communal; spécialement conçu pour lutter en vain contre les incendies du secteur Castelnaudais. Très étonnant encore, quand on sait qu'au cours de ce temps, toutes communes qui en faisaient la demande, pouvaient avantageusement bénéficier d'une subvention accordée par le Préfet du département. Grâce à cet apport de soutien, les municipalités nouvellement dotées d'un corps communal pouvaient équiper les Sapeurs Pompiers d'une motopompe moderne.
A Castelnau, il n'était encore l'heure de se soucier d'un tel service. La Pompe des années 1860 et les services rendus par un grand nombre d'habitants suffisaient peut être pour stopper le fléau. Fort heureusement, les incendies ne se déclaraient pas tous les ans.
- A TRAVERS LES JOURNAUX -
-Conseil municipal de décembre 1933:
" Le Conseil municipal vote une crédit de 1000 fr. pour l'achat de tuyaux nécessaires à la pompe à incendie ".
- Incendie du 10 décembre 1933:
" Il serait bon aussi que la constitution de l'équipe de manoeuvre de la Pompe à incendie ne soit pas retardée. Il est certes, très intéressant d'entendre certaines personnes discourir sur les moyens d'éteindre les incendies, mais il serait peut être préférable que ces personnes consentent enfin à former l'équipement de manoeuvre de la Pompe. "
- Incendie du 24 juillet 1934:
" Notre municipalité se décidera t'elle de constituer une sérieuse équipe de manoeuvre de la Pompe à incendie et à mettre en parfait état tout le matériel destiné à combattre ces sinistre ?"
- Incendie du 8 septembre 1937:
"A quand l'achat d'une motopompe contre l'incendie et à la création d'une équipe de manoeuvre de cette motopompe cantonale ? "
- A TRAVERS LES JOURNAUX -
-Conseil municipal de décembre 1933:
" Le Conseil municipal vote une crédit de 1000 fr. pour l'achat de tuyaux nécessaires à la pompe à incendie ".
- Incendie du 10 décembre 1933:
" Il serait bon aussi que la constitution de l'équipe de manoeuvre de la Pompe à incendie ne soit pas retardée. Il est certes, très intéressant d'entendre certaines personnes discourir sur les moyens d'éteindre les incendies, mais il serait peut être préférable que ces personnes consentent enfin à former l'équipement de manoeuvre de la Pompe. "
- Incendie du 24 juillet 1934:
" Notre municipalité se décidera t'elle de constituer une sérieuse équipe de manoeuvre de la Pompe à incendie et à mettre en parfait état tout le matériel destiné à combattre ces sinistre ?"
- Incendie du 8 septembre 1937:
"A quand l'achat d'une motopompe contre l'incendie et à la création d'une équipe de manoeuvre de cette motopompe cantonale ? "