
Au tout début du XIXème siècle, Castelnau Montratier était le plus important canton du département. Avec 4.271 habitants en 1800, la population Castelnaudaise était pour ainsi dire bien plus importante que celle de Gourdon, Souillac, Gramat et St Céré. Le seuil des 4.000 avait perduré jusqu'en 1872, date à partir duquel le canton avait peu à peu perdu de sa population.
A la création du corps des Sapeurs Pompiers dans les années quarante, Castelnau Montratier comptait 2.065 habitants. Mais peu importe aujourd'hui du moment que Castelnau est bien resté chez nous. Figurez vous que nous avons failli perdre cette très jolie commune en 1806. La chance ou le combat de quelques républicains acharnés aura peut être permis à Castelnau Montratier de rester sur sa propre terre du Lot.
En effet, plusieurs villages et grandes communes non loin de Castelnau Montratier avaient été supprimés du département du Lot, et ceci, dans le but de former le tout nouveau département du Tarn et Garonne. Tous le grand secteurs de Molière, Montpezat du Quercy, Caussade et bien d'autres encore avaient été rayés de la carte, et ce, jusqu'à Montauban; ville qui était auparavant la sous préfecture du Lot depuis sa création en 1790. C'était au temps où vivaient paisiblement dans le Lot quelques 296.224 habitants.
Castelnau Montratier était plein de vie. Nul besoin de parcourir des kilomètres pour y trouver sa besogne car tous les principaux métiers y étaient forts représentés, sans oublier les moulins emblématiques de la communes qui produisaient l'indispensable farine grâce à la force naturelle du vent.
A la création du corps des Sapeurs Pompiers dans les années quarante, Castelnau Montratier comptait 2.065 habitants. Mais peu importe aujourd'hui du moment que Castelnau est bien resté chez nous. Figurez vous que nous avons failli perdre cette très jolie commune en 1806. La chance ou le combat de quelques républicains acharnés aura peut être permis à Castelnau Montratier de rester sur sa propre terre du Lot.
En effet, plusieurs villages et grandes communes non loin de Castelnau Montratier avaient été supprimés du département du Lot, et ceci, dans le but de former le tout nouveau département du Tarn et Garonne. Tous le grand secteurs de Molière, Montpezat du Quercy, Caussade et bien d'autres encore avaient été rayés de la carte, et ce, jusqu'à Montauban; ville qui était auparavant la sous préfecture du Lot depuis sa création en 1790. C'était au temps où vivaient paisiblement dans le Lot quelques 296.224 habitants.
Castelnau Montratier était plein de vie. Nul besoin de parcourir des kilomètres pour y trouver sa besogne car tous les principaux métiers y étaient forts représentés, sans oublier les moulins emblématiques de la communes qui produisaient l'indispensable farine grâce à la force naturelle du vent.
Dans le bourg de Castelnau, la présence d'un peu plus de 900 constructions ne permettaient d'échapper aux risques d'incendies. Collées les unes aux autres, avec granges, galetas remplis de fourrages et les divers métiers, formaient un ensemble pouvant être anéanti en un instant. Avec de faibles moyens de lutte, la population de Castelnau se tenait prête.
‘’Le journal du Lot’’ du 14 Novembre 1863
« On nous écrit de Castelnau Montratier :
La ville de Castelnau a été, dans la nuit du jeudi à vendredi, le théâtre d’un violent incendie. Le feu a éclaté, vers minuit, dans une maison dont les combles étaient remplis de paille, et qui se trouvait au centre de la ville dans un quartier resserré formé de vieilles maisons construites en bois. Trouvant un aliment facile dans la grande quantité de matières combustibles qui y étaient amoncelées, il a pris rapidement une grande extension ; et quand la population, mise sur pied par le bruit du tocsin et par les cris d’alarme, arriva en foule, les flammes jaillissaient déjà de toutes parts au-dessus des toits, projetant au loin leur sinistre clarté. En présence de la dévorante activité de l’incendie, on ne pouvait songer à empêcher la destruction du bâtiment envahi par les flammes. Tous les efforts ont dû avoir pour but de préserver les habitations voisines, particulièrement une grange contiguë à la maison qui brûlait et qui refermait deux cents quintaux de fourrages. Ce but a été atteint, non sans une extrême difficulté parce que la ville n’a pas de pompe à incendie et que l’eau se trouvait éloignée du lieu du brasier, et un sinistre n’est pas venu s’ajouter à celui que l’on a eu à déplorer, et aux dégâts considérables inhérents à de semblables alarmes.
Déjà le feu pénétrait dans la grange voisine et menaçait de prendre des proportions désastreuses, mais ce péril a été conjuré grâces au dévouement des ouvriers qui ont pénétré résolument dans la paille afin d’étouffer le feu qui avait pris à une grosse poutre qui traversait le mur mitoyen, et d’où les efforts, réunis à ceux qui jetaient de l’eau sur le toit, ont réussi à arrêter les progrès de l’incendie de ce côté.
Ce n’est qu’après cinq heures d’un travail des plus énergiques, qu’il a été possible de maîtriser l’incendie. On a pu, grâce à cette activité, préserver d’une destruction qui semblait certaine ce quartier de la ville qu’un vent violant couvrait de débris de feu.
Toute la population, particulièrement la gendarmerie, les charpentiers, les maçons, le masse de manouvriers, a acquitté son tribut de dévouement. Chacun a fait bravement son devoir dans cette rude épreuve, et c’est au concours de tous les dévouements réunis dans un commun effort, qu’on doit de ne pas avoir eu de plus grand malheur à déplorer.
On a eu du reste à enregistrer aucun accident personnel.
La cause de l’incendie est attribuée au mauvais vouloir d’une femme atteinte de monomanie qui habitait la maison détruite par les flammes.
« On nous écrit de Castelnau Montratier :
La ville de Castelnau a été, dans la nuit du jeudi à vendredi, le théâtre d’un violent incendie. Le feu a éclaté, vers minuit, dans une maison dont les combles étaient remplis de paille, et qui se trouvait au centre de la ville dans un quartier resserré formé de vieilles maisons construites en bois. Trouvant un aliment facile dans la grande quantité de matières combustibles qui y étaient amoncelées, il a pris rapidement une grande extension ; et quand la population, mise sur pied par le bruit du tocsin et par les cris d’alarme, arriva en foule, les flammes jaillissaient déjà de toutes parts au-dessus des toits, projetant au loin leur sinistre clarté. En présence de la dévorante activité de l’incendie, on ne pouvait songer à empêcher la destruction du bâtiment envahi par les flammes. Tous les efforts ont dû avoir pour but de préserver les habitations voisines, particulièrement une grange contiguë à la maison qui brûlait et qui refermait deux cents quintaux de fourrages. Ce but a été atteint, non sans une extrême difficulté parce que la ville n’a pas de pompe à incendie et que l’eau se trouvait éloignée du lieu du brasier, et un sinistre n’est pas venu s’ajouter à celui que l’on a eu à déplorer, et aux dégâts considérables inhérents à de semblables alarmes.
Déjà le feu pénétrait dans la grange voisine et menaçait de prendre des proportions désastreuses, mais ce péril a été conjuré grâces au dévouement des ouvriers qui ont pénétré résolument dans la paille afin d’étouffer le feu qui avait pris à une grosse poutre qui traversait le mur mitoyen, et d’où les efforts, réunis à ceux qui jetaient de l’eau sur le toit, ont réussi à arrêter les progrès de l’incendie de ce côté.
Ce n’est qu’après cinq heures d’un travail des plus énergiques, qu’il a été possible de maîtriser l’incendie. On a pu, grâce à cette activité, préserver d’une destruction qui semblait certaine ce quartier de la ville qu’un vent violant couvrait de débris de feu.
Toute la population, particulièrement la gendarmerie, les charpentiers, les maçons, le masse de manouvriers, a acquitté son tribut de dévouement. Chacun a fait bravement son devoir dans cette rude épreuve, et c’est au concours de tous les dévouements réunis dans un commun effort, qu’on doit de ne pas avoir eu de plus grand malheur à déplorer.
On a eu du reste à enregistrer aucun accident personnel.
La cause de l’incendie est attribuée au mauvais vouloir d’une femme atteinte de monomanie qui habitait la maison détruite par les flammes.
"Le journal du Lot" du 30 mai 1868
"On nous écrit de Castelnau:
Le 25, vers quatre heures du soir, un incendie s'est déclaré à un hangar, appartenant au sieur Maizon (Pierre). En moins de quelques minutes, toute la partie que contenait ce hangar a été consumé. Les pertes s'élèvent à 307 fr. Maizon n'était pas assuré.
Un enfant de cinq ans, aurait, parait il mis le feu à la paille en jouant avec un paquet d'allumettes."

La Municipalité conduite par M. Limayrac, maire de l'époque, avait offert une Pompe à incendie à la grande satisfaction de la population. Un beau geste d'anticipation de la part des élus de la commune; ignorant encore que la fameuse Pompe allait en peu de temps fournir ses réelles performances sur le terrain. Nul besoin de s'en douter, l'investissement de cet indispensable moyen aura bien permis de diminuer de nombreux efforts associés au combat des flammes. Mais au fil du temps, l'organisation d'une véritable équipe chargée d'entretenir et de mettre en œuvre ce nouveau matériel, aura t'elle été sérieusement préparée ?

- INCENDIE ALARMANT -
"Le journal du Lot" du 7 août 1869
"On nous écrit de Castelnau Montratier:
Un incendie d'un caractère très alarmant s'est manifesté mercredi, vers 5 heures du matin, au rez de chaussée d'une maison contiguë à la mairie. Le feu avait éclaté spontanément dans une voûte qui contenait qui contenait 30 quintaux de foin, et lorsqu'on s'en est aperçu, la fumée s'y trouvait concentrée d'une manière si intense qu'il n'était plus possible d'y pénétrer.
Au premier signal d'alarme, les autorités, le commissaire de police, la gendarmeries, les sœurs de l'immaculée conception, les frères de la doctrine chrétienne et toute la population sont accourus. Les habitants ont rapidement organisé les secours, apportant dans cette circonstance le zèle qu'on est toujours assuré de trouver dans le peuple, lorsqu'il y a un acte noble et courageux à accomplir.
La Pompe de la ville a rendu un immense service et a permis d'éteindre le feu qui avait envahi déjà les planchers, et de le concentrer dans son foyer. Enfin, grâce au dévouement et aux efforts de tous, le bâtiment a été préservé, et à 8 heures, l'incendie était complètement maîtrisé.
Nous obéissons à la voix publique en signalant le belle conduite de Jean Arnaud Teulet, ancien militaire, qui pendant trois heures s'est tenu au dessus de la fournaise au risque d'être asphyxié, et a contribué puissamment à maîtriser le fléau. Il a eu l'honneur de la journée, et il mérite un témoignage éclatant de l'estime publique. La gendarmerie et M. le commissaire de police ont également fait leur devoir."
"Le journal du Lot" du 7 août 1869
"On nous écrit de Castelnau Montratier:
Un incendie d'un caractère très alarmant s'est manifesté mercredi, vers 5 heures du matin, au rez de chaussée d'une maison contiguë à la mairie. Le feu avait éclaté spontanément dans une voûte qui contenait qui contenait 30 quintaux de foin, et lorsqu'on s'en est aperçu, la fumée s'y trouvait concentrée d'une manière si intense qu'il n'était plus possible d'y pénétrer.
Au premier signal d'alarme, les autorités, le commissaire de police, la gendarmeries, les sœurs de l'immaculée conception, les frères de la doctrine chrétienne et toute la population sont accourus. Les habitants ont rapidement organisé les secours, apportant dans cette circonstance le zèle qu'on est toujours assuré de trouver dans le peuple, lorsqu'il y a un acte noble et courageux à accomplir.
La Pompe de la ville a rendu un immense service et a permis d'éteindre le feu qui avait envahi déjà les planchers, et de le concentrer dans son foyer. Enfin, grâce au dévouement et aux efforts de tous, le bâtiment a été préservé, et à 8 heures, l'incendie était complètement maîtrisé.
Nous obéissons à la voix publique en signalant le belle conduite de Jean Arnaud Teulet, ancien militaire, qui pendant trois heures s'est tenu au dessus de la fournaise au risque d'être asphyxié, et a contribué puissamment à maîtriser le fléau. Il a eu l'honneur de la journée, et il mérite un témoignage éclatant de l'estime publique. La gendarmerie et M. le commissaire de police ont également fait leur devoir."
- AU NOM DE L'ADMINISTRATION -
"Le journal du Lot" du 9 août 1869
"Une gratification de 20 fr. et des éloges viennent d'être adressées, au nom de l'administration, au sieur Teulet (Jean Arnaud), ancien militaire, de Castelnau Montratier, à raison du courage et du dévouement dont il a fait preuve dans la matinée du 5 août courant, lors de l'incendie survenu dans cette commune."
"Le journal du Lot" du 9 août 1869
"Une gratification de 20 fr. et des éloges viennent d'être adressées, au nom de l'administration, au sieur Teulet (Jean Arnaud), ancien militaire, de Castelnau Montratier, à raison du courage et du dévouement dont il a fait preuve dans la matinée du 5 août courant, lors de l'incendie survenu dans cette commune."
- NOUVELLE ALERTE -
"Le journal du Lot" du 21 août 1869
"On nous écrit de Castelnau:
Un incendie attribué à la malveillance s'est déclaré ces jours derniers à la maison du sieur Feyt et Deilles, à Castelnau.
Les pertes sont évaluées à 2.000 fr. Feyt avait dans sa maison 500 fr. ; ils ont été retrouvés dans les décombres."
"Le journal du Lot" du 21 août 1869
"On nous écrit de Castelnau:
Un incendie attribué à la malveillance s'est déclaré ces jours derniers à la maison du sieur Feyt et Deilles, à Castelnau.
Les pertes sont évaluées à 2.000 fr. Feyt avait dans sa maison 500 fr. ; ils ont été retrouvés dans les décombres."
"Le journal du Lot" du 8 mars 1870
" Un incendie s'est déclaré dans la soirée du 5 mars au village de François, commune de Castelnau, dans une maison habitée par un idiot.
Désespéré de ce qu'on lui avait disait il, volé deux poules, un lapin et un pain de 1 fr., ce pauvre garçon a mis le feu à sa maison pour se préserver des voleurs. Heureusement l'immeuble était assuré."
" Un incendie s'est déclaré dans la soirée du 5 mars au village de François, commune de Castelnau, dans une maison habitée par un idiot.
Désespéré de ce qu'on lui avait disait il, volé deux poules, un lapin et un pain de 1 fr., ce pauvre garçon a mis le feu à sa maison pour se préserver des voleurs. Heureusement l'immeuble était assuré."
"Le journal du Lot" du 7 octobre 1876
"On nous écrit de Castelnau:
Un incendie a éclaté le 2, au soir, à la maison Coudrec, du hameau des Alquendats. Un enfant de 5 ans, laissé à la maison avait joué avec les tisons brûlants du foyer et communiqué le feu à des fagots de feuilles sèches.
Les parents qui étaient dans un champ voisin arrivèrent assez tôt pour sauver l'enfant; ce fut tout. L'immeuble et son contenu ont été complètement détruits. Ces pauvres gens restent sans abri, et sans ressources. Ils n'étaient pas assurés."
"On nous écrit de Castelnau:
Un incendie a éclaté le 2, au soir, à la maison Coudrec, du hameau des Alquendats. Un enfant de 5 ans, laissé à la maison avait joué avec les tisons brûlants du foyer et communiqué le feu à des fagots de feuilles sèches.
Les parents qui étaient dans un champ voisin arrivèrent assez tôt pour sauver l'enfant; ce fut tout. L'immeuble et son contenu ont été complètement détruits. Ces pauvres gens restent sans abri, et sans ressources. Ils n'étaient pas assurés."
"Le journal du Lot" du 18 octobre 1892
"Mercredi, un incendie a détruit la grange du sieur jean Boujayne, maçon à Castelnau. Toutes les récoltes contenues dans la grange ont été la proie des flammes. M. Boujayne n'était pas assuré."
"Le journal du Lot" du 15 novembre 1894
"Samedi soir, vers huit heures un incendie a complètement détruit une filature appartenant à M Fribaut au Pouget, commune de Castelnau Montratier.
Une lampe à pétrole, suspendue au plafond par un fil de fer usé, tombant au moment où on l'éteignait, a été la cause de ce sinistre.
Les pertes évaluées à 30.000 fr. ne sont couverts par aucune assurance."
"Samedi soir, vers huit heures un incendie a complètement détruit une filature appartenant à M Fribaut au Pouget, commune de Castelnau Montratier.
Une lampe à pétrole, suspendue au plafond par un fil de fer usé, tombant au moment où on l'éteignait, a été la cause de ce sinistre.
Les pertes évaluées à 30.000 fr. ne sont couverts par aucune assurance."
"Le journal du Lot" du 18 octobre 1898
"Un violent incendie a détruit la tannerie Laporte, située au faubourg Fontenilles, à Castelnau Montratier. Malgré de prompts secours, l'immeuble et son contenu ont été détruits. Les pertes, qui sont considérables ne sont couvertes par aucune assurance.
Ce sinistre a également atteint la tannerie de Mme veuve Laporte, contiguë à celle de son beau frère; mais pour cette dernière, les dégâts sont peu importants.
Mme veuve Laporte est assurée à l'Union."
"Un violent incendie a détruit la tannerie Laporte, située au faubourg Fontenilles, à Castelnau Montratier. Malgré de prompts secours, l'immeuble et son contenu ont été détruits. Les pertes, qui sont considérables ne sont couvertes par aucune assurance.
Ce sinistre a également atteint la tannerie de Mme veuve Laporte, contiguë à celle de son beau frère; mais pour cette dernière, les dégâts sont peu importants.
Mme veuve Laporte est assurée à l'Union."
- EN PROIE DES FLAMMES -
"Le journal du Lot" du 29 octobre 1898
" Quinze jours se sont écoulés depuis le dernier sinistre, qu'un nouvel incendie s'est déclaré mercredi soir 26 octobre, vers 7 heures, dans une ferme, appartenant au sieur Deilhe et située à deux kilomètres de Castelnau.
Le feu a pris dans la grange qui contenait 100 quintaux de fourrage. En moins de deux heures, toute la ferme a été la proie des flammes. On a eu juste le temps de sortir le bétail, le blé et quelques meubles.
La Pompe à incendie, amenée de Castelnau en toute hâte, a été impuissante à arrêter les progrès rapide de ce violent sinistre à cause du manque d'eau.
Les pertes, évaluées à une dizaine de mille francs, sont couverts par une assurance.
Disons en passant que le propriétaire M. Deilhe, accomplit une période de 13 jours au 11ème de ligne à Montauban.
La triste nouvelle lui a été télégraphiée jeudi matin."
"Le journal du Lot" du 29 octobre 1898
" Quinze jours se sont écoulés depuis le dernier sinistre, qu'un nouvel incendie s'est déclaré mercredi soir 26 octobre, vers 7 heures, dans une ferme, appartenant au sieur Deilhe et située à deux kilomètres de Castelnau.
Le feu a pris dans la grange qui contenait 100 quintaux de fourrage. En moins de deux heures, toute la ferme a été la proie des flammes. On a eu juste le temps de sortir le bétail, le blé et quelques meubles.
La Pompe à incendie, amenée de Castelnau en toute hâte, a été impuissante à arrêter les progrès rapide de ce violent sinistre à cause du manque d'eau.
Les pertes, évaluées à une dizaine de mille francs, sont couverts par une assurance.
Disons en passant que le propriétaire M. Deilhe, accomplit une période de 13 jours au 11ème de ligne à Montauban.
La triste nouvelle lui a été télégraphiée jeudi matin."