L'ouverture du XXème siècle aura suffi pour s'interroger à ce sujet. Une probable dissolution du corps semble en effet se ressentir à travers les vieux journaux.
Ni l'un, ni l'autre ne se penchera sur le travail opéré par les Sapeurs Pompiers de la commune. Cela peut prétendre, qu'au cours de ce nouveau siècle, le corps des Sapeurs Pompiers de Bretenoux semblait déjà avoir été dissous, et ce, à force de constater que la population était bien seule à combattre les incendies.
En France, depuis l'apparition du décret de 1875, les dissolutions furent nombreuses; au grand regret des municipalités qui ne pouvaient plus aider leur corps.
Il est donc fort probable que le grand silence des Pompiers Bretenouviens reflétait ces moments difficiles; semblables à ceux de Gourdon qui avaient vécu la même peine.
La première guerre mondiale n'aura pas permis d'arranger les choses, mais l'avenir allait toutefois permettre à la subdivision de se montrer de nouveau très rassurant.
- SÉRIE D'INCENDIE -
'' Le journal du Lot '' du 05 novembre 1905 - BRETENOUX -'' Décidément, la série rouge continue; lundi vers 11 heures du soir les cris sinistres ''au feu'' se sont fait entendre. Une meule de paille était la proie des flammes, pendant que la population de Bretenoux était occupée à éteindre cet incendie, de nouveaux cris ''au feu'' se faisaient entendre, le feu venait encore de se déclarer à une autre meule de foin appartenant à M. Lacan. On ignore les causes de ces sinistres. Mardi soir les habitants songeaient à aller se reposer de leurs fatigues lorsque les cris ''au feu'', vinrent affoler encore la population, l'atelier de M. Danroc, charron était en feu, heureusement il n'y avait pas de vent sans quoi tout un quartier eut été atteint. M. Danroc était assuré. '' |
- UNE GRANGE DÉTRUITE -
'' Le journal du Lot '' du 08 novembre 1905
- BRETENOUX -'' Vendredi soir, vers six heures et demie, le feu s'est à une grange situé au lieu dit Cégaro, à une distance d'environ 800 mètres de Bretenoux.
L'alarme fut vite donnée, la population encore affolée des incendies de la veille, fut vite sur pied, et de nombreuses personnes arrivèrent sur les lieux en même temps que la gendarmeries. Les secours furent inutiles, l'eau faisant défaut. Cette grange, contenait de la paille et du foin au premier étage, au rez de chaussée étaient remisés les matériaux appartenant à un entrepreneur de travaux publics. Tout a été détruit.
Les pertes sont assez élevées. On ignore encore les causes de ces sinistres successifs, mais on croit à la malveillance.
'' Le journal du Lot '' du 08 novembre 1905
- BRETENOUX -'' Vendredi soir, vers six heures et demie, le feu s'est à une grange situé au lieu dit Cégaro, à une distance d'environ 800 mètres de Bretenoux.
L'alarme fut vite donnée, la population encore affolée des incendies de la veille, fut vite sur pied, et de nombreuses personnes arrivèrent sur les lieux en même temps que la gendarmeries. Les secours furent inutiles, l'eau faisant défaut. Cette grange, contenait de la paille et du foin au premier étage, au rez de chaussée étaient remisés les matériaux appartenant à un entrepreneur de travaux publics. Tout a été détruit.
Les pertes sont assez élevées. On ignore encore les causes de ces sinistres successifs, mais on croit à la malveillance.
''L'Auvergnat de Paris'' du 25 avril 1914
- BIARS SUR CERE - '' Vendredi, un violent incendie a détruit en partie l'usine des travaux de créosotage, près de la gare de Bretenoux-Biars. Grâce aux efforts dévoués des sauveteurs, on parvint à faire la part du feu. 12.000 traverses et six wagons ont été anéantis. On a pu, fort heureusement, préserver trois cuves de cent mètres cubes de créosote, et un hangar renfermant cent mille kilos de naphtaline. Les dégâts, évalués à 150.000 francs, sont couverts par des assurances. ''
- BIARS SUR CERE - '' Vendredi, un violent incendie a détruit en partie l'usine des travaux de créosotage, près de la gare de Bretenoux-Biars. Grâce aux efforts dévoués des sauveteurs, on parvint à faire la part du feu. 12.000 traverses et six wagons ont été anéantis. On a pu, fort heureusement, préserver trois cuves de cent mètres cubes de créosote, et un hangar renfermant cent mille kilos de naphtaline. Les dégâts, évalués à 150.000 francs, sont couverts par des assurances. ''
- 1920 -
- FEU D'IMMEUBLE -
'' Le journal du Lot '' du 02 janvier 1920
- BRETENOUX - '' Un violent incendie s'est déclaré dans un immeuble appartenant à M. Ninenger, marchant de chaume à Bretenoux. Grâce au dévouement de la population, l'on put éviter ainsi un grand sinistre, on en ignore les causes. Les dégâts sont très importants.''
'' Le journal du Lot '' du 02 janvier 1920
- BRETENOUX - '' Un violent incendie s'est déclaré dans un immeuble appartenant à M. Ninenger, marchant de chaume à Bretenoux. Grâce au dévouement de la population, l'on put éviter ainsi un grand sinistre, on en ignore les causes. Les dégâts sont très importants.''
- 1927 -
- FEU DE MEULE -
'' L'Auvergnat de Paris '' du 29 octobre 1927
- BRETENOUX - '' Un incendie d'une certaine importance a détruit une meule de paille chez M. Lavaissière, du Fond de la Ville. Grâce à la promptitude des secours apportés par la population accourue à l'appel du tocsin, les bâtiments purent être protégés. ''
'' L'Auvergnat de Paris '' du 29 octobre 1927
- BRETENOUX - '' Un incendie d'une certaine importance a détruit une meule de paille chez M. Lavaissière, du Fond de la Ville. Grâce à la promptitude des secours apportés par la population accourue à l'appel du tocsin, les bâtiments purent être protégés. ''

'' L'Auvergnat de Paris'' du 10 mai 1930
- BIARS SUR CERE - '' Un incendie d'une violence inouïe s'est déclaré aux ateliers de la maison Bouin. En quelques instants, tout l'immeuble fut la proie des flammes, par suite des matières inflammables: huile, noix, cerneaux, ainsi que de nombreux hangars en bois et deux voitures automobiles. Les pompiers de Bretenoux, Beaulieu, ainsi que la Pompe du chantier, luttèrent pendant quatre heures et demie à sauvegarder les maisons avoisinantes et, malgré tous ces efforts, une partie d'un hangar appartenant à M. Pailhes, a été détruit, ainsi qu'une partie de la corniche de la maison Salesse qui a été brûlée.
La gendarmerie enquête sur l'origine du sinistre. Les dégâts s'élèvent à plusieurs centaines de mille francs. Il n'y a pas eu d'accident de personne à signaler, mais ce sinistre va réduire au chaumage une trentaine d'ouvrières. Le service d'ordre fut assuré par M. le Maire de Biars.
Admirons le dévouement dont fit preuve toute la population qui fit l'impossible pour se rendre maîtresse du sinistre. ''
- LA FOUDRE S'ACHARNE -
" L'Auvergnat de Paris" du 12 juillet 1930
" Le 1 juillet, vers 16 heures, au cours d'un orage, la foudre est tombée sur la vieille grange de M. Estève, à Lasborie, et l'a incendiée. Pendant que M. Descargues et sa famille couraient délivrer six cochons qui y étaient enfermés, le tonnerre éclatait à nouveau sur la maison d'habitation; le fluide descendait par la cheminée et bouleversait tout dans la cuisine. La Pompe du chantier de créosotage, rapidement amenée et servie par les hommes dévoués, a réussi à préserver la maison de M.Mons, toute voisine. Pertes purement matérielles. "
" L'Auvergnat de Paris" du 12 juillet 1930
" Le 1 juillet, vers 16 heures, au cours d'un orage, la foudre est tombée sur la vieille grange de M. Estève, à Lasborie, et l'a incendiée. Pendant que M. Descargues et sa famille couraient délivrer six cochons qui y étaient enfermés, le tonnerre éclatait à nouveau sur la maison d'habitation; le fluide descendait par la cheminée et bouleversait tout dans la cuisine. La Pompe du chantier de créosotage, rapidement amenée et servie par les hommes dévoués, a réussi à préserver la maison de M.Mons, toute voisine. Pertes purement matérielles. "