Bien avant la création des compagnies de Sapeurs Pompiers dans le département, seules les populations avaient en charge le devoir d’opérer au moindre départ de feu, jusqu’à la véritable lutte contre les incendies ravageurs, et que ces braves gens d’autrefois s’exécutaient d’eux même à extraire toutes personnes prisonnières des flammes. Pendant ce temps là, dans les grandes et moyennes villes de France, l’organisation était autre. Il y avait des Pompiers…
A la vue des difficultés rencontrées au niveau des nos petites villes et communes, les différents Préfets de l'époque avaient pourtant incité les maires dépourvus de Pompiers de faire quelques efforts pour le bien porté à leurs populations. Acheter une pompe à incendie.
Très lentement les communes se dotent, mais de peu de cet excellent moyen moderne. ‘’Foulante’’ ou "Aspirante/foulante" la pompe à incendie communale pouvait permettre d’acheminer l’eau conduite sous pression jusqu’à l’orifice d’une lance, et de produire un jet suffisamment puissant pour atteindre le foyer d’incendie.
Soucieux de pouvoir obtenir ce moyen efficace, l’achat d’une pompe à bras s’avérait être difficile compte tenu de son prix excessivement cher pour l’époque, sans parler qu’il fallait rajouter quelques agrès tels que des tuyaux, des raccords et des lances faisant ainsi augmenter les dépenses.
Difficile, c'était bien le cas, car lors d’un conseil municipal, l’achat de quelques mètres de tuyaux pour le besoin de la pompe à incendie du village figurait bien à l’ordre du jour avant de pouvoir être voté. C’était dans ce fameux village; là où de magnifiques traces persistent encore à faire ressortir de lui tout son éclat d'autrefois. Castelnau Montratier.
A la vue des difficultés rencontrées au niveau des nos petites villes et communes, les différents Préfets de l'époque avaient pourtant incité les maires dépourvus de Pompiers de faire quelques efforts pour le bien porté à leurs populations. Acheter une pompe à incendie.
Très lentement les communes se dotent, mais de peu de cet excellent moyen moderne. ‘’Foulante’’ ou "Aspirante/foulante" la pompe à incendie communale pouvait permettre d’acheminer l’eau conduite sous pression jusqu’à l’orifice d’une lance, et de produire un jet suffisamment puissant pour atteindre le foyer d’incendie.
Soucieux de pouvoir obtenir ce moyen efficace, l’achat d’une pompe à bras s’avérait être difficile compte tenu de son prix excessivement cher pour l’époque, sans parler qu’il fallait rajouter quelques agrès tels que des tuyaux, des raccords et des lances faisant ainsi augmenter les dépenses.
Difficile, c'était bien le cas, car lors d’un conseil municipal, l’achat de quelques mètres de tuyaux pour le besoin de la pompe à incendie du village figurait bien à l’ordre du jour avant de pouvoir être voté. C’était dans ce fameux village; là où de magnifiques traces persistent encore à faire ressortir de lui tout son éclat d'autrefois. Castelnau Montratier.

Les maires et les habitants avaient joie de pouvoir enfin disposer de ce moyen permettant de les protéger du feu.
Soulignons que parfois la réception d’une pompe à bras faisait office de fête, et qu’elle recevait également la bénédiction du curé.
Pour permettre le bon fonctionnement de celle ci en cas d’incendie, l’appel à la générosité était lancé par les maires des communes. Il fallait bien trouver quelques bénévoles désireux avant de désigner qui, par bon devoir, allait pouvoir former la toute première équipe chargée à l’utilisation et à l’entretien de la pompe à incendie. Déjà, rien qu’au niveau de l’entretien, il fallait souvent faire manœuvrer la pompe afin d’empêcher les joints d’étanchéités en cuir de sécher et de se coller à l’intérieur des chambres à pistons. Compte tenu de son prix excessif, ce n’était pas le moment de rendre la pompe inutilisable ou d’aspirer que de l’air à la place de l’eau.
Souvent, c’était les artisans qui prenaient le rôle grâce à la proximité de leurs métiers. Les charpentiers et les couvreurs étaient les plus reconnu. L’habilité de ces hommes sur les toits favorisait pleinement l’extinction des incendies.
Avec une équipe qui s’activait également sur les leviers de la Pompe pour permettre d'acheminer l’eau au plus vite, on peut ainsi résoudre que tous ces braves gens d’autrefois ont bel est bien creusé et bâti la première pierre à la création des Sapeurs Pompiers dans nos communes du Lot.
Les maires et les habitants avaient joie de pouvoir enfin disposer de ce moyen permettant de les protéger du feu.
Soulignons que parfois la réception d’une pompe à bras faisait office de fête, et qu’elle recevait également la bénédiction du curé.
Pour permettre le bon fonctionnement de celle ci en cas d’incendie, l’appel à la générosité était lancé par les maires des communes. Il fallait bien trouver quelques bénévoles désireux avant de désigner qui, par bon devoir, allait pouvoir former la toute première équipe chargée à l’utilisation et à l’entretien de la pompe à incendie. Déjà, rien qu’au niveau de l’entretien, il fallait souvent faire manœuvrer la pompe afin d’empêcher les joints d’étanchéités en cuir de sécher et de se coller à l’intérieur des chambres à pistons. Compte tenu de son prix excessif, ce n’était pas le moment de rendre la pompe inutilisable ou d’aspirer que de l’air à la place de l’eau.
Souvent, c’était les artisans qui prenaient le rôle grâce à la proximité de leurs métiers. Les charpentiers et les couvreurs étaient les plus reconnu. L’habilité de ces hommes sur les toits favorisait pleinement l’extinction des incendies.
Avec une équipe qui s’activait également sur les leviers de la Pompe pour permettre d'acheminer l’eau au plus vite, on peut ainsi résoudre que tous ces braves gens d’autrefois ont bel est bien creusé et bâti la première pierre à la création des Sapeurs Pompiers dans nos communes du Lot.
En France, pour aider au mieux les zones rurales, certains fabricants de Pompes à incendie proposaient les formules suivantes. « Dans nos premiers prospectus, nous disions que MM. les Maires invités par MM. les Préfets, en suite d’une circulation ministérielle, à faire, pour leurs communes, l’acquisition de Pompes incendie, afin de diminuer l’importance des sinistres qui allaient toujours en augmentant dans une effrayante proportion, n’avaient pas toujours pu répondre à cette invitation, parce qu’ils avaient rencontré plus d’un obstacle venant paralyser leurs bonnes intentions, et nous signalons ainsi ces obstacles. La difficulté de faire d’une manière certaine une bonne acquisition ; Le prix fort élevé d’une bonne pompe ; Le peu de ressources d’un grand nombre de communes. Nous ajoutions que nous avons créé à Lyon un établissement spécial de fournitures de Pompes à incendie, pour lever tous ces obstacles, en offrant des pompes supérieures à tout ce qui s’était fait jusqu’alors et adoptées par la ville de Lyon, en les livrant à des prix extrêmement réduits, enfin en divisant pour les communes peu aisées la dépense en trois exercices. Nos prévisions étaient-elles justes, et le but que nous nous proposions a-t-il était atteint ? Oui, l’expérience de deux années nous donne complètement raison. » Missol, directeur |
A partir de 1868, deux autres communes ont fait l'acquisition d’une Pompe à incendie. L’une à Salviac et l’autre à Castelnau Montratier. Il est vrai que ces communes n’ont pas été épargnées des incendies. Alors que Salviac s’était acquis d'une Pompe dès 1868, les incendies de Castelnau Montratier n’avaient pas suffi à convaincre la municipalité. On aurait pu penser que...surtout à la suite de l'incendie de 1863, mais à Castelnau il aura fallu attendre 1869, soit six années de plus pour que la municipalité puisse enfin se doter de ce moyen.
En 1874, la commune de Luzech se voit équipée à son tour, même si en général, l’achat d’une Pompe à incendie ne pouvait faire l’objet d’un tel sujet pouvant être évoqué autour d’un conseil municipal. La volonté ne manquait pas, certes, mais devant le tarif annoncé pour l’époque, ce genre de dépense était quasi impossible.
Lorsqu'un incendie se déclarait dans un lieu éloignée et isolé de tous moyens d'extinction, il arrivait parfois que devant une situation bien plus alarmante qu'urgente, les maires des communes qui avaient en charge d'organiser les secours, lançaient en dernier recours un ultime appel à l'aide à leurs voisins les mieux équipés. La ville ou la commune la plus proche de l'incendie se rendait alors promptement sur les lieux du sinistre avec des moyens non seulement adaptés, mais surtout avec des personnes prêtent à s'engager et à se battre avec la force du feu. Rappelons qu'en ce temps, et en dehors de toutes constructions faites en agglomération, les bâtisses de nos villageois étaient en grande partie réalisées en bois, et que les couvertures faites de chaume étaient à moindre coût le plus efficace moyen d’obtenir son propre toit. Un ensemble de construction qui abritait souvent les gens les plus pauvres et qui favorisait aussi les feux à devenir fous. Pour se rendre sur un incendie comme sur celui de Pradines en 1861, la compagnie des Sapeurs Pompiers de Cahors s'était promptement rendu sur place après avoir réquisitionné des voitures attelées. Si la réquisition se faisait encore très rare en ce temps, elle permettait néanmoins et au plus grand soulagement des populations exaspérées de pouvoir bénéficier des exploits des Pompes de la ville. Fallait il aussi que jaillisse un incendie à caractère assez violent, et que le "Poste à incendie" ou "Poste des Pompiers" ne soit pas trop éloigné du sinistre. Sinon, sans cela... |
1861: Deux Pompes de la compagnie de Figeac ont été engagées à Capdenac le haut.
1865: La subdivision de Souillac a dirigé la sienne sur la commune de Lanzac.
1869-1881: A Gramat, à deux reprises, les concitoyens de la ville se sont rendus sur la commune de Lavergne avec leurs deux Pompes à incendie.
1884: Gourdon a dépêchée une Pompe et 4 de ses Pompiers sur la commune du Vigan.
1894: A Saint Céré, c'est au pas de course que les hommes de la subdivision ont conduit leur Pompe à bras jusqu'à ...Leyme
1865: La subdivision de Souillac a dirigé la sienne sur la commune de Lanzac.
1869-1881: A Gramat, à deux reprises, les concitoyens de la ville se sont rendus sur la commune de Lavergne avec leurs deux Pompes à incendie.
1884: Gourdon a dépêchée une Pompe et 4 de ses Pompiers sur la commune du Vigan.
1894: A Saint Céré, c'est au pas de course que les hommes de la subdivision ont conduit leur Pompe à bras jusqu'à ...Leyme
" Le journal du Lot" du 6 novembre 1897 Une Pompe S.V.P A propos du récent incendie que nous avons signalé ici, un grand nombre de concitoyens sont venus nous prier de vouloir bien être leur interprête auprès de nos édiles, à l'effet d'obtenir l'achat d'une Pompe à incendie, pour notre localité. L'idée est excellente et ne peut que réunir encore de nouveaux adhérents, vu les effroyables dangers courus en cas de sinistre, où toutes les maisons sont réunies, formant un unique faisceau ! Espérons que nos doléances seront écoutées en haut lieu, car il y va de l'intérêt général. |
1875 - GOURDON:
" Les Pompes ne purent pas jouer, on avait négligé de les réparer"
1882 - FIGEAC:
"Leur matériel devient plus vicieux et insuffisant"
" La Pompe de la gare est venue concourir efficacement, celle là, à l'action très faible des nôtres"
1891 - CAHORS:
"Nous comptons sur notre municipalité pour faire cesser cet état de choses en faisant faire au matériel d'incendie les réparations dont il a tant besoin."
1896 - CAHORS:
"Si nous sommes heureux de louer le courage de nos braves Pompiers, nous ne pouvons en faire autant de leur matériel, absolument défectueux.."
1902- SOUILLAC:
" Des Pompiers arrivés sur les lieux, demandaient aux assistants ahuris...où était la Pompe."
1903 - SAINT CERE:
" Etant donné de leur mauvais état d'entretien, les pompes n'ont pu fonctionner "
1875 - GOURDON:
" Les Pompes ne purent pas jouer, on avait négligé de les réparer"
1882 - FIGEAC:
"Leur matériel devient plus vicieux et insuffisant"
" La Pompe de la gare est venue concourir efficacement, celle là, à l'action très faible des nôtres"
1891 - CAHORS:
"Nous comptons sur notre municipalité pour faire cesser cet état de choses en faisant faire au matériel d'incendie les réparations dont il a tant besoin."
1896 - CAHORS:
"Si nous sommes heureux de louer le courage de nos braves Pompiers, nous ne pouvons en faire autant de leur matériel, absolument défectueux.."
1902- SOUILLAC:
" Des Pompiers arrivés sur les lieux, demandaient aux assistants ahuris...où était la Pompe."
1903 - SAINT CERE:
" Etant donné de leur mauvais état d'entretien, les pompes n'ont pu fonctionner "
Compagnies des Sapeurs Pompiers : 13 Pompes
Compagnie de Cahors : 4 pompes Subdivision de Figeac : 2 Subdivision de Gourdon : 2 Subdivision de Souillac : 2 Subdivision de St Céré : 2 Subdivision de Bretenoux: 1 Service communale contre l'incendie: 17 Pompes
Albas : 1 Aynac : 1 Bagnac : 1 Gagnac : 1 Gourdon : 1 Gramat : 2 Latronquière : 1 Martel : 1 Le Vigan: 1 Luzech : 1 Rocamadour: 1 Vayrac : 1 Limogne : 1 Cajarc : 2 Castelnau Montratier : 1 Puybrun : 1 Salviac : 1 |
Compagnies des chemins de fer du Paris-Orléans: 5
Gare de Cahors: 1 Gare de Figeac: 1 Gare de Souillac: 1 Gare de Gourdon: 1 Gare de Bretenoux: 1 Armée: 1 7ème Régiment de ligne de Cahors Etablissements publics : 2 Hospice de Cahors Maison psychiatrique de Leyme Etablissements privés: 4 Ecole normale de garçons de Cahors: 2 Ecole normale de garçons de Saint Céré: 1 Ecole des métiers de Souillac: 1 Magasins des tabacs de Cahors: 1 Magasins des tabacs de Souillac: 1 |
Le travail de recherche dédié à l’histoire des Sapeurs-Pompiers du Lot aura de plus permis de recenser les premiers moyens matériels utilisés par l’ensemble des Sapeurs-Pompiers. Outre l’équipement composé de quelques charrettes, et dévidoirs tirés à bras d’hommes, 14 Pompes à incendie auront finalement équipé les premières compagnies du département. Propres aux besoins de la ville, quatre Pompes étaient en service au ‘’Magasin d’incendie’’ de la compagnie des Sapeurs-Pompiers de Cahors. En 1865, la principale structure commandée par le lieutenant Barancy était déjà située à l’arrière de la Mairie, rue du Maréchal Joffre.
A Figeac, c’est dans la salle de l’ancienne prison qu’étaient regroupées les trois Pompes de la compagnie des Sapeurs-Pompiers ; menée sous les ordres du lieutenant Fabien Delon, qui, n’oublions pas, était l’arrière-grand-père d’Alain Delon.
Quant aux subdivisions, celle de Gourdon conduite par le sergent Dauliac, et qui manquait cruellement en hommes, était équipée de deux Pompes à incendie. Une troisième, ‘’municipale’’, sera toutefois mise à la disposition de la population.
A Souillac, la subdivision du lieutenant Parry était armée du plus simple appareil. Pour faire face à des sinistres importants, les Pompes à incendie de la gare et du magasin des tabacs, renforçaient souvent l’action de Pompiers de la ville. Au cours de ses débuts, on ne sait si la subdivision de Souillac était réellement en possession d’un local. Une petite histoire, repêchée depuis le fond, aura finalement permis d’apporter une réponse, et, bien que cela puisse nous faire sourire des peines d’autrefois.
A la suite d’un appel pour incendie, les hommes de Souillac, paniqués, s’étaient subitement précipités vers les habitants qui assistaient impuissants devant les flammes. L’urgente précipitation des Pompiers, avait pour objet de capturer le plus de réponses possibles à leur question. ‘’Est ce que quelqu’un parmi vous sait où est rangée notre Pompe ? ‘’. Certes, une fois le tout rentré dans l’ordre, la subdivision de Souillac se verra quelques années plus tard équipée d’une deuxième Pompe à incendie.
De l’autre côté du département, la ‘’salle des Pompes’’ de la subdivision des Sapeurs-Pompiers de Saint Céré était quant à elle, installée dans l’enceinte de l’école laïque des filles. Premier lieu, prêté aux hommes du sous-lieutenant Cordié, et qui permettait d’abriter l’unique Pompe de la cité. Après bien des années, se rendant ainsi compte des faibles moyens de la subdivision, le maire de la commune, avait fini par offrir la Pompe qui était normalement employée à l’arrosage du jardin public.
La Pompe à incendie de la subdivision de Bretenoux avait trouvé refuge dans un petit local situé place des couverts. La jeune équipe du sous-lieutenant Girou ne se doutait alors, que le petit poste d’incendie dont elle bénéficiait, allait vivre jusqu’au jour de son déménagement dans les années 80.
Au XXème siècle ; malgré l’arrivée de la motorisation, la grande résistance de ces Pompes, permettait sans aucun mal de renforcer les moyens d’extinction opérés par les nouvelles motopompes. Il faudra attendre la fin des années trente pour permettre en vain de sonner définitivement leurs retraites. Mais l’une d’elles, n’était-elle pas partie trop tôt ? En plein incendie à Cahors, la Pompe mise en aspiration sur un pont, avait carrément basculé, avant de disparaître dans le Lot. La cause ? A force de tirer sur la ligne d’aspiration, le courant de la rivière avait fini par l’entraîner par-dessus le pont. On sent encore, le mauvais regard et l’impuissance de nos anciens Pompiers Cadurciens.
A Figeac, c’est dans la salle de l’ancienne prison qu’étaient regroupées les trois Pompes de la compagnie des Sapeurs-Pompiers ; menée sous les ordres du lieutenant Fabien Delon, qui, n’oublions pas, était l’arrière-grand-père d’Alain Delon.
Quant aux subdivisions, celle de Gourdon conduite par le sergent Dauliac, et qui manquait cruellement en hommes, était équipée de deux Pompes à incendie. Une troisième, ‘’municipale’’, sera toutefois mise à la disposition de la population.
A Souillac, la subdivision du lieutenant Parry était armée du plus simple appareil. Pour faire face à des sinistres importants, les Pompes à incendie de la gare et du magasin des tabacs, renforçaient souvent l’action de Pompiers de la ville. Au cours de ses débuts, on ne sait si la subdivision de Souillac était réellement en possession d’un local. Une petite histoire, repêchée depuis le fond, aura finalement permis d’apporter une réponse, et, bien que cela puisse nous faire sourire des peines d’autrefois.
A la suite d’un appel pour incendie, les hommes de Souillac, paniqués, s’étaient subitement précipités vers les habitants qui assistaient impuissants devant les flammes. L’urgente précipitation des Pompiers, avait pour objet de capturer le plus de réponses possibles à leur question. ‘’Est ce que quelqu’un parmi vous sait où est rangée notre Pompe ? ‘’. Certes, une fois le tout rentré dans l’ordre, la subdivision de Souillac se verra quelques années plus tard équipée d’une deuxième Pompe à incendie.
De l’autre côté du département, la ‘’salle des Pompes’’ de la subdivision des Sapeurs-Pompiers de Saint Céré était quant à elle, installée dans l’enceinte de l’école laïque des filles. Premier lieu, prêté aux hommes du sous-lieutenant Cordié, et qui permettait d’abriter l’unique Pompe de la cité. Après bien des années, se rendant ainsi compte des faibles moyens de la subdivision, le maire de la commune, avait fini par offrir la Pompe qui était normalement employée à l’arrosage du jardin public.
La Pompe à incendie de la subdivision de Bretenoux avait trouvé refuge dans un petit local situé place des couverts. La jeune équipe du sous-lieutenant Girou ne se doutait alors, que le petit poste d’incendie dont elle bénéficiait, allait vivre jusqu’au jour de son déménagement dans les années 80.
Au XXème siècle ; malgré l’arrivée de la motorisation, la grande résistance de ces Pompes, permettait sans aucun mal de renforcer les moyens d’extinction opérés par les nouvelles motopompes. Il faudra attendre la fin des années trente pour permettre en vain de sonner définitivement leurs retraites. Mais l’une d’elles, n’était-elle pas partie trop tôt ? En plein incendie à Cahors, la Pompe mise en aspiration sur un pont, avait carrément basculé, avant de disparaître dans le Lot. La cause ? A force de tirer sur la ligne d’aspiration, le courant de la rivière avait fini par l’entraîner par-dessus le pont. On sent encore, le mauvais regard et l’impuissance de nos anciens Pompiers Cadurciens.